Soirée de culture au Centre d’Art Sébastien de Saint Cyr sur Mer. Il accueillait les œuvres de Lili Côme. Plein succès dans une ambiance festive et attentive.
C’est dans une ancienne usine de câpre magnifiquement restaurée en lieu d’accueil d’expositions que se déroula, samedi soir, cette sympathique et significative manifestation de la culture participative active qui honore la cité varoise.
Dans quatre salles bien agencées le public nombreux a pu parcourir le cheminement artistique de cette artiste dont nous avons déjà souligné l’inspiration et le talent. Des petits aux moyens formats Lili Côme exprime son goût du bonheur et de la vie. Au cours une présentation claire et didactique elle a bien exprimé son geste pictural. « Je n’ai pas été épargnée par les aléas de la vie et je vis en Martinique dans un coin du monde qui a connu, lui aussi, des moments dramatiques. J’apporte ma modeste contribution pour qu’une lueur d’espérance irradie au milieu des tourments. » Cette exposition sera visible jusqu’au 23 décembre. Entrée libre.
Un accueil chaleureux
Philippe Barthélémy en accueillant le public a rappelé judicieusement l’importance du fait culturel dans la cité, tant du point de vue artistique, économique ou sociologique. « Il faut recoudre parfois le lien social souvent malmené par le quotidien ».
Après un court discours de Mme Pascale Guirou-Nouyrigat, adjointe à la culture soulignant son engagement féministe, la responsable des lieux Mme Hélène Gimenez détailla avec brio et simplicité les œuvres mises en valeur par un affichage professionnel (qui tranche il faut bien le dire avec l’amateurisme de ces nombreuses salles municipales que nous parcourons ici et là).
Une cité dynamique
Saint-Cyr qui abrite en son centre une réplique de la Statue de la Liberté est assez représentative d’une réussite exemplaire dans le domaine culturel. Une riche vie associative, bien soutenue dans de nombreux domaines (sport, jeunesse, cinéma, médiathèque, accueil des seniors, patrimoine, tourisme) défend et illustre la pérennité d’un ancrage culturel.
Il s’appuie sur l’héritage mémoriel de quelques personnalités qui ont marqué l’histoire millénaire de cette commune : le site du musée de Tauroentum ; au cœur de la ville, la curiosité principale la Statue de la Liberté, signée Bartholdi, l’une des quatre petites sœurs de la Statue de La Liberté de New-York. Elle se dresse sur la Place Jean Etienne Marie Portalis qui rend hommage au » père » du Code Civil dont la famille demeure toujours à Saint Cyr. Quant au Centre d’Art Sébastien il porte le nom de l’artiste sculpteur Gabriel-Sébastien Simonet, alias Sébastien, peintre sculpteur (1909-1990) qui réalisa notamment le symbole du Festival de Cannes (feuille de palmier ou d’acacia ?).
Un double jumelage symbolique
Enfin signalons le rôle particulièrement dynamique d’un double jumelage réussi avec l’Allemagne et l’Italie animé sous forme associative par Victor Goffi avec l’aide de la municipalité. Les deux charmantes cités voisines européennes étaient d’ailleurs représentées par leurs maires respectifs à l’occasion des commémorations du 11 novembre à l’initiative de la mairie de Saint-Cyr : pour Denzlingen Mr le bourgmestre Markus Hollemann et pour Città della Pieva Mr il sindaco Fausto Scricciolo.
En somme une rencontre riche de symboles pour une commune en plein développement qui veut placer l’humain et la culture (au sens large) au cœur de ses motivations.
Jean François Principiano.
