Saint-Cyr accueille l’artiste Lili Côme

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Lili Côme ou la fulgurance colorée.
La ville de Saint-Cyr-sur-Mer a eu le bon goût d’organiser une exposition qui sera visible jusqu’ au 23 décembre d’une artiste attachante et généreuse, Lili Côme. Le vernissage aura lieu ce samedi 10 novembre à 18 h au Centre d’Art Sébastien boulevard Jean Jaurès en présence du maire Philippe Barthélémy dont l’engagement pour une culture à la fois populaire et de qualité est évident.

Lili Côme y expose une large rétrospective de ses dernières œuvres, dessins, photographies, collages, volumes. Artiste puissante et inspirée, elle poursuit depuis cinq ans une démarche originale après avoir trouvé un style personnel. Une synthèse heureuse entre le figuratif affirmé, l’abstraction lyrique colorée et le symbolisme dévoilé. Ses toiles ont déjà été remarquées par la critique et de nombreux galeristes internationaux.

Une influence africaine
Son inspiration ne renie pas une certaine influence de la peinture naïve africaine ou tropicale. Simplification des formes, épanchements colorés, fluidité de la composition, évidence de l’émotion. Elle utilise techniquement l’huile sur toile ou l’acrylique à la manière des artistes haïtiens, dégageant de nombreuses connivences texturales que sillonnent des cheminements symboliques. Sa vie est jalonnée d’engagements discrets et sincères qui ont porté son art dans les lieux les plus tourmentés par la recherche identitaire dans une mondialisation qui laisse beaucoup d’individus au bord de la route (vidéo). Elle affirme vouloir dépasser les forces d’argent qui dénaturent l’art véritable.

Une peinture complexe.
La peinture de Lili Côme est donc fondée sur un rythme coloré, une sorte de virtuosité visuelle. Elle utilise souvent le symbole de l’oiseau libre. Ses thématiques préférées assemblent plusieurs espaces, voire plusieurs toiles. Les éléments qui composent ses tableaux rebondissent d’une idée à une autre et l’ensemble fait sens. Une peinture complexe faite de multiples strates, de centaines de figurations symboliques à décrypter. Les mains tendues réapparaissent çà et là, comme des fétiches ou des appels à la paix universelle. L’exposition sera visible du 11 novembre au 23 décembre au Centre d’Art Sébastien bien restauré 12 Boulevard Jean Jaurès. Entrée libre. Infos 04.94.26 26 22. Et 04 94 26 19 20.

Jean François Principiano

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=BBF068l5zW

 

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