Nicolas Bedos a de la chance : après avoir animé les réseaux sociaux, avec une déclaration de guerre au port du masque, au confinement, à la vie sans restriction, il peut revenir aujourd’hui sur la polémique suscitée par ses propos. Dans une interview accordée au journal Le Monde, il plaide pour le droit à l’impertinence … et à l’erreur.
Mais ceux qui se sont enthousiasmé pour sa liberté de penser, son indignation en date du 24 septembre, liront-ils sa version du 15 novembre ?
Il reconnaît que « ce texte était irresponsable.
Évidemment, je ne pense pas qu’en période de pandémie, il faille enlever les masques et s’embrasser sur la bouche » …
C’est là tout le paradoxe de ces emballements sur les réseaux, dits « sociaux », qui ne traduisent jamais les informations au second degré.
La plupart des adorateurs de la première version de Nicolas Bedos ont déjà un autre os à ronger : le faux documentaire « Hold Up » qui a embarqué dans cette histoire pitoyable de complot international à l’origine de la Covid-19, des personnalités pourtant averties.
Quant aux internautes, ils sont doublement ridiculisés, puisqu’ils ont aussi financé la réalisation de ce faux documentaire, avant de le gober. Dans ce cas, il ne s’agit pas d’impertinence mais de supercherie. Difficile à digérer…
Nicole Fau
