Ces marchés de plein air sont-très souvent des circuits courts directement du producteur au consommateur ou avec un seul intermédiaire qui est le commerçant sur le marché.
Ainsi les paysans producteurs maraichers peuvent vendre leurs produits à bon prix. Ce qui est nécessaire au maintien d’une agriculture paysanne diversifiée.
Ainsi les consommateurs peuvent s’approvisionner en produits frais, de qualité et locaux et par- fois bio à bon prix. Permettant une alimentation en fruits et légumes de saison favorisant la bonne santé. Et ainsi de faire des kilomètres en voiture que pour rejoindre les grande surfaces.
Les marchés de plein air font partie de l’éventail des circuits de distribution comme les épiceries de proximité ou les Amap ou les points de vente collectifs organisés par des paysans qui sont une alternative à la capitalisation et l’industrialisation du commerce. Et permet de maintenir une certaine concurrence face aux pressions des monopoles de la grande distribution.
De plus multiplier les lieux d’approvisionnement permet de désengorger les autres. et d’éviter les regroupements et longues files d’attente.
Quelles mesures de précautions?
Celles qui devraient s’imposer dans les grandes surfaces.
-Délimitation de l’emprise du marché.
-Agents municipaux aux entrées qui rappellent les règles et comptabilisent le nombre de clients pour éviter une trop grande proximité.
-Étals non contigus grâce à l’absence des commerces non alimentaires.
-Lignes de distanciation entre clients marquées au sol.
-Produits manipulés uniquement par le vendeur.
Rappel, en milieu ouvert les risques de propagation des virus sont moindres qu’en milieu confiné.
Philippe Chesneau
