Le mystère des complications du coronavirus

0
Claude Escarguel

les médecins de ville seraient ils plus efficaces que les experts de « plateau télé » pour nous aider a trouver l’explication ?

Par Claude Escarguel microbiologiste
ancien président du Syndicat des praticiens des hôpitaux généraux,
ancien collaborateur de Didier Raoult
ancien chef de laboratoire de l’institut de pédiatrie de Marseille
cocréateur de la sociétés de biotechnologie BVT (groupe Virbac) ayant mis le premier vaccin au monde de la leishmaniose canine

Deux études, sur près de 700 malades chacune, vont peut être nous permettre des le 1°juin de partir l’esprit serein en vacances. En effet l’observation attentive de la dernière étude chinoise et de la compilation des résultats obtenus par 4 médecins* généralistes du grand Est sur une cohorte de 700 malades (le même nombre de patients que l’essai Discovery), va clore la polémique entretenue autour de Didier Raoult par ses persifleurs parisiens, et va surement nous permettre d’avoir un traitement efficace a notre portée pour vivre un de-confinement « securise » et des vacances sereines.

Oui l’Hydroxychloroquine (HCQ) est utile dans le traitement du Covid19 selon la phase de la maladie : mais uniquement a titre curatif dans la phase 2 de la maladie lors de l’orage citokinique.

Par contre l’HCQ est partiellement contreproductive et même délicate a manipuler (cf effets secondaires lorsqu’elle donnée en bi-thérapie) a titre préventif en début de traitement sachant surtout, depuis les observations des médecins de l’Est, que la baisse des mortalités (50%), obtenue dans le protocole Raoult, par l’association avec l’Azithromycine (AZI) est beaucoup plus due a cette dernière molécule qu’à l’HCQ (voir aussi le schéma produit par l’IHU sur la chute des charges virales).

Oui l’Azithromycine joue un role capital dans l’action préventive des complications liées a l’infection par le coronavirus (elle évite la majorité des hospitalisations et 90% des déces!).

Le nom* et la publicité des résultats des médecins du grand Est ne peuvent être divulgués car, aussi paradoxal que cela puisse paraitre, alors que ces résultats nous permettent « une nouvelle sécurité » dans le traitement, ces derniers ont recu (par courrier) des menaces du conseil de l’ordre des médecins et de l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament).

Que nous révèlent ces résultats ?
Que le traitement par la seule AZI sur une période entre 10 et 14 jours (comme dans le traitement de toutes les pneumopathies atypiques) et ce, des le début des premiers symptômes, permet de diviser par 4 le nombre de patients nécessitant une hospitalisation (moins de 4% versus 15% sur les statistiques nationales de malades non traités).

Cette approche est deux fois plus bénéfique que le traitement de Didier Raoult (la bi-thérapie avec HCQ) qui permettait déjà un gain très important dans la prévention des complications du virus : le protocole Raoult permet selon les publications de l’IHU de Marseille et des chiffres officiels de mortalités, comparées pour 100.000 habitants entre Marseille et Lyon, de sauver 50% de patients).

Comment expliquer cela ?
Pour l’effet préventif de l’AZI, selon Claude Escarguel, microbiologiste, ancien collaborateur de Didier Raoult, l’orage cytokinique serait du a la « coopération » du virus avec une bactérie opportuniste dont la prévalence du portage (15% des patients) correspond au taux des patients infectés développant des complications : cette bactérie opportuniste, tres sensible a l’AZI, possede un « super antigene » sa protéine P1 connue pour produire des orages cytokiniques chez des adultes et des syndromes de kawasaki chez les enfants cf Pr Isabelle Claudet CH Toulouse : « il peut y avoir des co-infections ».

Le protocole Raoult associant l’HCQ dès le debut du traitement incorpore dans le processus de l’action bénéfique de l’antibiotique (AZI) sur la bactérie opportuniste, un effet immuno-modulateur lié a l’HCQ, effet qui nuit, a ce stade, par son action anti-inflammatoire a l’effet « préventif » attendu. L’AZI seule éradique le cofacteur bactérien mais l’HCQ, associée a ce stade, freine cet effet préventif et peut aggraver la virulence du virus comme cela a été signalé par l’ANSM pour tous les anti-inflammatoires qui ont d’ailleurs été contrindiqués dans le Covid19 des le stade1 de la maladie.

La deuxième étude, chinoise, publiée recemment sur « IHU information » illustre par contre le rôle fondamental de l’effet immuno-modulateur de l’HCQ dans la 2° phase de la maladie : le taux de déces lors des complications justifiant une hospitalisation chute de 45% pour les malades non traités a 18,8% chez ceux traités avec l’hydroxychloroquine (HCQ) : évite 2 morts sur 3.

Normalement l’essai Discovery qui doit sortir un jour (!!!), devrait confirmer cet effet curatif (et non préventif) de l’HCQ : effet qui pourrait être associé a d’autres molécules : les antiinterleukines 6, car les IL6 sont des molécules inflammatoires relarguées dans l’orage citokinique notamment a cause du « super antigene de la protéine P1 » du Mycoplasma Pneumoniae.

Ce Mycoplasma Pneumoniae opportuniste pulmonaire , est présent chez certains patients (personnes agées ou immunodéprimées) a bas bruit, et pourrait jouer le role de catalyseur en favorisant la réplication virale (cf brevet EP0649473B1), mécanisme qui permet alors au virus de se disséminer sur tous les récepteurs ACE2 (tres nombreux chez les obeses et les diabétiques) tout en déclenchant l’orage cytokinique tant chez les adultes que chez les enfants porteurs de cet opportuniste (cf Syndrome de Kawasaki).

Conclusion :
À l’heure d’aujourd’hui, 4 mai 2020, nous possédons, pour nous permettre un « déconfinement total et sécurisé » :
-une disparition de la circulation du virus liée a la fin de l’épidémie prévue par D Raoult,
-un arsenal therapeutique different suivant les 2 stades de l’infection a Covid19 :
a) Dans la phase virale de la maladie (souvent asymptomatique si le cofacteur est absent) par un effet preventif des complications avec la seule Azithromycine (disponible pour tous les médecins de ville ) sur au moins 10 jours pour éradiquer le complice du virus (le MP) évitant ainsi toute éventuelle amplification de la réplication virale.
b) Dans la phase immunitaire, une molécule efficace l’Hyroxychloroquine, telle que la présentait Didier Raoult, mais plus a titre curatif lors de la phase « immunologique » de la maladie : molécule pouvant être associée a ce stade avec d’autres thérapeutiques anti- inflammatoires et anticoagulantes pour éviter les complications liées aux atteintes des endothéliums des différents organes pouvant être touchés par ces complications.

Il faut sortir de cette peur tétanisante dans laquelle les persifleurs de Didier Raoult (inserm, prescrire, la 5, etc..)vous ont enfermé pour mieux apparaitre comme des « chamans modernes » et faire confiance aux adeptes de l’observation (vos médecins de ville ) pour passer de bonnes vacances sans oublier pendant quelques temps les classiques gestes barrieres.

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.