L’Agence publique pour l’immobilier de la Justice (APIJ) poursuit la concertation préalable sur le projet
Entre le 21 janvier et le 4 mars 2022, l’Agence publique pour l’immobilier de la Justice (APIJ) invite la population à s’exprimer sur le projet de construction d’un établissement pénitentiaire au Muy (Var).
Une réunion publique se tiendra le mardi 22 février 2022 de 18h30 à 20h30 à la salle polyvalente du Muy, située Avenue Sainte Anne.
Porté par l’APIJ pour le compte du ministère de la Justice, le projet consiste à créer un nouvel établissement pénitentiaire de 650 places à l’ouest de la ville du Muy, sur le site dit du «Collet Redon». Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme immobilier pénitentiaire initié par le Président de la République en 2018 qui vise à résorber la surpopulation que connaissent les prisons françaises, mais aussi à améliorer le cadre de travail du personnel pénitentiaire et à requalifier les conditions de détention. Ce programme vise notamment à créer 15 000 nouvelles places de prison à l’horizon 2027.
Parmi les différents sites étudiés, celui du Muy offre le meilleur compromis : un terrain plat de 74 hectares bien desservi par les infrastructures routières et les transports en commun y est disponible. Ce-dernier est également situé à proximité des services publics nécessaires au fonctionnement du futur établissement.
Le calendrier du projet prévoit une enquête publique en 2023, un démarrage des travaux en 2024 et une mise en service de l’établissement à l’horizon 2027.
Une concertation sous l’égide d’une garante de la Commission nationale du débat public
Conformément au code de l’environnement et au code de l’urbanisme, l’APIJ associe pleinement le public au projet, en particulier les habitants du Muy et des communes voisines des Arcs-sur-Argens et de Draguignan.
Cette concertation est placée sous l’égide d’une garante, Mme Zita ETOUNDI, nommée par la Commission nationale du débat public (CNDP), pour veiller à son bon déroulement.
Six semaines pour s’informer et s’exprimer
Le dossier de concertation du projet, ainsi qu’un dépliant synthétique, seront disponibles auprès de la préfecture du Var (Toulon), de la sous-préfecture de Draguignan et des mairies du Muy, des Arcs-sur-Argens et de Draguignan à partir du 21 janvier 2022. Ils sont également accessibles sur le site internet du projet : www.concertation-penitentiaire- lemuy.fr ainsi que sur le site de la préfecture du Var www.var.gouv.fr
Du 21 janvier au 4 mars 2022 inclus, toute personne qui le souhaite peut s’exprimer par les moyens de son choix :
· Contribution sur le site internet du projet : www.concertation-penitentiaire- lemuy.fr
· Contribution sur les registres publics disponibles à la préfecture du Var, à la sous- préfecture de Draguignan et dans les mairies du Muy, des Arcs-sur-Argens et de Draguignan, aux horaires d’ouvertures des institutions.
· Courrier à l’Agence publique pour l’immobilier de la Justice (APIJ) :
Service Foncier et Urbanisme – Établissement pénitentiaire du Muy – Concertation préalable – Immeuble Okabé – 67, avenue de Fontainebleau – 94270 Le Kremlin Bicêtre.
Transmission d’avis ou questions à la garante :
Par voie dématérialisée (zita.etoundi@garant-cndp.fr) ou par voie postale à la Commission nationale du débat public – À l’attention de Mme Zita Etoundi, garante – 244 boulevard Saint-Germain 75007 Paris.
Pour échanger, des rencontres sont prévues :
Trois permanences tenues par l’APIJ :
Le 2 février de 14h00 à 16h30 à la Mairie de Draguignan, Le 3 février de 10h00 à 12h30 à la Mairie du Muy,
Le 3 février de 14h00 à 16h30 à la Mairie des Arcs,
Une réunion publique se déroulera le 22 février 2022 à 18h30, à la salle polyvalente du Muy, Avenue Sainte Anne – 83 490 Le Muy
À noter que cette réunion sera retransmise en streaming sur le site internet de la concertation (www.concertation-penitentiaire-lemuy.fr) ainsi que sur celui de l’APIJ (www.apij.justice.fr).
Le programme immobilier pénitentiaire : un engagement de l’État
Annoncé en 2018 par l’État, le programme immobilier pénitentiaire prévoit la création, à l’horizon 2027, de 15 000 nouvelles places sur le territoire.
Pour accroître de 15 000 places la capacité actuelle, ce sont au total 18 000 places qui seront construites, permettant ainsi de fermer certains établissements qui ne sont plus adaptés.
Avec 60 800 places existantes pour près de 63 000 détenus, la France souffre d’une surpopulation carcérale régulière à laquelle ce programme entend répondre.
a priori Madame La Maire du Muy n’y est pas trop favorable….d’ailleurs il n’y a pas qu’elle !
alors que des prisons sont réclamées par beaucoup….un peu d’ailleurs comme les logements sociaux
ben oui, mais on n’en veut mais pas chez nous !!!