Madame La Première Ministre,

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Le Département du Var à l’honneur de retenir votre choix pour y passer quelques jours de relatif repos et détente, dans la mesure où votre fonction vous oblige à une disponibilité permanente.

Vous avez opté pour Le Pradet qui de fait , sans doute n’est- ce pas un hasard, est à proximité de Hyères et son aéroport.

À un degré moindre sans doute près de Brégançon pouvant permettre au Président de la République de vous rendre visite … en jet ski ou canoé !

Mais notre propos est surtout lié à la possibilité que vous auriez de rencontrer le Maire Hervé Stasinos afin de lui expliquer les obligations de respecter la loi de la République et que son obligation et sa responsabilité sont de loger ses habitants.

Nous y voilà !

Le pire gros mot que l’on puisse prononcer vis-à-vis de quelques élus varois … SRU !

Et oui, Le Pradet via son Maire se situe parmi les communes varoises les moins respectueuses de la loi en matière de réalisation de logements sociaux , mais aussi un Maire qui dans une tribune s’associe aux autres principaux élus de la Métropole Toulonnaise pour fustiger le Préfet (en l’occurrence JL Videlaine, prédécesseur de Évence Richard) en le caractérisant par un propos que nous qualifieront d’insultant : « un préfet servile », tout ça parce qu’il avait l’outrecuidance de faire appliquer les pénalités et majorations prévues par la loi.

Nous ne nous référeront pas à d’autre réunion où ses propos recourant à une ironie pour le moins douteuse, manquaient pour le moins du minimum de respect et de courtoisie vis-à-vis du plus haut représentant de l’État dans le Var.

Alors quelques chiffres concernant le Pradet , disposant de 9,5% de logements sociaux et qui pour la période 2017/2019  a « bénéficié » d’un constat de carence avec majoration de 400% .

On pourra aussi préciser que quand bien même les contraintes territoriales seraient compliquées pour désormais même en étant résolument optimistes, envisager qu’un jour, la commune puisse atteindre les 25% de logements sociaux, ce sont plus de 340 familles Pradettanes qui sont en demande d’un logement social.

Si déjà ces familles « autochtones »  pouvaient avoir satisfaction on pourrait sans doute s’en satisfaire … comme quoi nous restons ouverts, nous, à des réalités et non à du dogmatisme anti républicain.

Avec nos respectueuses salutations

Jean-Paul Jambon

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