Le grand absent de la campagne serait–il le logement social ?
Ce serait bien mal examiner et comprendre la réalité à travers les expressions plus ou moins creuses destinées à attirer le chaland…et surtout ne pas le repousser.
Maîtrise de l’urbanisme, refus du développement de la population, ville à taille humaine et que sais–je d’autre ?
En réalité tous ces mots et cette campagne n’ont qu’un seul but pour certains qui ne voient que leur « carrière » personnelle à court terme : s’attirer les bonnes grâces des 20% de la population qui fait vraiment l’élection, ces 20% qui sont vent debout contre le logement social…sauf parfois pour en quémander un pour leurs enfants…ben oui faut bien décohabiter ou loger son enfant étudiant !
En ne sous estimant pas les 20% d’autres qui ne savent pas trop et pourraient bien pencher d’un côté ou d’un autre, restent les 60%!
Ces 60% des classes populaires , des « petites » classes moyennes, des jeunes actifs, des retraités, dont la plus grande partie du budget passe en paiement des loyers et charges contraintes liées au logement, et qui sont toutes éligibles à un logement social.
Et l’on s’étonne de la disparition des commerces de centre ville !
Comment les faire vivre avec une très grande majorité de la population qui compte le moindre sous et est contrainte de limiter sa consommation pour garder un toit sur le tête …
Ce très cher toit, vraiment très couteux !
Seul problème, désespérés par les programmes et leur vécu, ces citoyens ne croient pas ou plus à leur pouvoir de faire changer les choses et prendre leur avenir en main.
Le bulletin de vote est un morceau de ce pouvoir pour pouvoir vivre dignement et peser sur les politiques publiques … encore faut-il l’utiliser !
Et si ce n’est pas pour ce coup ci, ce sera pour le suivant en s’engageant aussi pour une ville plus solidaire !
Jean-Paul JAMBON
