À Mesdames et Messieurs les élu-e-s de la Communauté d’agglomérations Sud Sainte-Baume,
Mesdames, Messieurs,
Notre Collectif Stop LGV-Sud Sainte-Baume participe activement au sein de la société civile à l’Enquête d’Utilité Publique sur les phases 1 et 2 et leurs conséquences pour les phases 3 et 4 qui seront centrales pour notre territoire et nos communes.
Votre prochaine assemblée communautaire se doit de s’exprimer auprès des commissaires enquêteurs. Cette expression, nous le souhaitons, confirmera votre engagement du 4 février 2019 approuvé à l’unanimité (« par deux délibérations , adoptant motions, en date des 21 juillet 2014 et 26 décembre 2016, les élus de la communauté de communes/agglomération SUD SAINTE BAUME dénonçaient fermement le projet de LGV,LNPCA pour sa partie entre Aubagne et Toulon…»).
Mais pas que, car, comment imaginer un instant que la Communauté d’Agglomération SUD SAINTE BAUME pourra stopper le projet sur son territoire une fois que les TGV sortiront à pleine vitesse du tunnel de Marseille ?
Le projet est Global, les volontés (état, région, département, métropoles) sont là et le coût va être phénoménal pour tous les contribuables (nouvelles taxes, sociétés de financement,…)
Les remarques de l’Autorité Environnementale, dont vous avez pris connaissance, émettent de sérieuses réserves sur les effets négatifs dans le domaine environnemental (sols karstiques, nappes phréatiques, faune et flore remarquables…), en plein Parc Naturel Régional qui est un véritable poumon sanitaire pour nos habitants et ceux de la Région.
La phase 2 du projet fait apparaitre un bilan carbone négatif jusqu’en 2050, sans compter les nombreux déplacements de déblais en camion (1.6 millions de mètres cubes) jusqu’aux sites de stockages, dont celui dit « du Beausset », ce qui va impacter pour de nombreuses décennies encore ce bilan carbone.
La Communauté d’Agglomération est bien concernée directement par la première tranche de ce projet global (lettre du ministre des transports JB Djebbari),
Ce projet n’est donc pas écologique, il va aggraver sérieusement la pollution et les émissions de gaz à effets de serre. Il ne répond pas à l’urgence climatique, au contraire il nous met encore plus en péril.
Ce début de projet concerne donc tous les citoyens de la Région, et plus…
Dans ces conditions il nous semble très dangereux et même coupable de valider les deux phases qui sont à l’enquête d’utilité publique au prétexte que la phase 1 serait positive pour les transports du quotidien.
Faut-il rappeler que les TER sont à la charge de l’autorité organisatrice des transports qu’est la Région ? La phase 1 n’a donc pas à être liée au premier tronçon de la LNPCA.
C’est un piège qui est tendu pour faire accepter l’inacceptable.
De plus, des améliorations sensibles ont été effectuées (voies, matériel, très forte réduction des retards et annulations) et la Région a commandé de nouvelles rames, pour l’ouverture à la concurrence et un doublement de l’offre TER.
Les voies ne sont donc plus saturées comme prétendu encore récemment par SNCF réseau et certains élus ?
Vous avez tous les arguments pour stopper ce projet dans l’œuf.
Dans l’attente de votre décision, et de votre contribution à l’enquête d’utilité publique, nous vous prions, Mesdames et Messieurs les élu-e-s de bien vouloir agréer l’expression de nos salutations distinguées et solidaires.
Pour le Bureau du Collectif,
Le Président,
Didier CADE
on ne remerciera jamais assez (!!!) cette « chère » edmonde charles roux voulant protéger le site de la sainte victoire et ce « cher » jean-claude gaudin voulant imposer marseille comme arrivée de cette LGV, au mépris de la
plaine des maures (réserve protégée) et sud sainte baume (parc naturel de la sainte baume) tout ça pour soit disant gagner 1/4 d’h entre nice et marseille
et que dire des retournements de veste d’hubert falco qui défendait le tracé direct le long de l’autoroute, et qui pense que toulon (déjà desservie par le TGV) trouverait là encore une opportunité