Les législatives à Toulon

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Depuis l’étrange choix d’Hubert Falco de soutenir Alain Juppé contre son ami Nicolas Sarkozy, quelque chose semble cassé au sein du parti Les Républicains dans le Var.
Le président départemental de ce mouvement, Sénateur du Var, Maire de Toulon et Président de TPM Hubert Falco jusqu’à présent grand maitre incontesté, arrive aux portes des législatives des 11 et 18 Juin 2017 avec une fracture au sein même de son conseil municipal.

Dans la première circonscription, face à la Députée sortante Geneviève Levy première adjointe au Maire de Toulon, il y aura Philippe Sans 13è adjoint au Maire qui a depuis deux mandats la charge de l’urbanisme. En coulisse beaucoup le disent, c’est à ne rien y comprendre. Comment au sein d’une même équipe municipale, deux adjoints peuvent-ils s’affronter, sans que le Maire tranche et impose sa décision? D’où vient cette ligne de fracture au sein de la majorité municipale? La dernière primaire de la droite, à elle seule, ne peut pas expliquer cette remise en cause de l’autorité d’Hubert Falco. Il y a de fortes chances pour que les prochaines semaines soient mouvementées à Toulon.

D’autant plus que dans la deuxième circonscription la situation n’est pas plus claire. Le Député sortant Philippe Vitel aura en face de lui un autre candidat de la droite républicaine soutenu par Hubert Falco. Dans les couloirs le nom de Michel Bonnus revient avec insistance, mais en cas de refus de ce dernier d’autres parlent d’Ange Musso le Maire du petit village du Revest. Là encore, ce cas de figure est étrange. Depuis 2001, la loyauté de Philippe Vitel à l’égard d’Hubert Falco a toujours été sans faille. Le seul fait d’être resté fidèle à Nicolas Sarkozy ne peut pas à lui seul, mettre sur la touche du Député sortant. Le mal semble donc plus profond entre les candidats du parti Les Républicains à Toulon.

La dernière fois qu’une telle situation s’est produite à Toulon, nous étions en 1995 à l’occasion des élections municipales. François Trucy et Louis Colombani son adjoint partaient en ordre dispersé. Les plus anciens se souviennent du résultat: la ville est tombée aux mains de l’équipe de Jean-Marie Le Chevalier leader varois du Front national.

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