Bernard Oustrières, journaliste de talent, écrivain et ami fidèle, s’est éteint mercredi 26 avril à La Seyne.
Journaliste, il le fut jusqu’en 2008, après une carrière de qualité, commencée au Petit Varois, où travaillait déjà son père, Maurice Oustrières.
Il entre ensuite à La Marseillaise, à Marseille, avant d’être recruté à Var Matin, en 1972. Il sera nommé successivement à Fréjus-SaintRaphaël, puis à Toulon, Sanary, et, enfin, à La Seyne. Homme de convictions, il connaissait parfaitement le département et ses ténors politiques.
Lorsqu’il quitte Var Matin en 1998, ça n’est pas pour arrêter d’écrire : il va devenir free-lance pour France-Soir, Le Figaro, Marianne, VSD, et même pour la Tribune de Genève.
Pour ses loisirs, carte blanche à l’écriture, encore, à travers une douzaine de romans policiers. Les lecteurs apprécient son humour, son imagination, sa culture et l’élégance de son style. Journaliste un jour, journaliste toujours : Bernard puisera dans ses souvenirs pour participer aux « Mémoires d’Outre-Var », édité aux Presses du Midi en 2020, avec d’autres anciens de la famille de Var Matin.
L’ami, enfin, toujours présent dans les moments difficiles, porteur de messages apaisants.
Nous pensons à sa famille, et particulièrement à Monique, son épouse tant aimée.
Les obsèques se dérouleront dans la stricte intimité familiale.
Nicole Fau