La Seyne : Nos regrets d’avoir eu raison

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C’est avec grands regrets que la France insoumise seynoise prend acte de la large victoire de la droite varoise sur la commune.
Le premier parti seynois, comme partout en France est l’abstention, démontrant une nouvelle fois la défiance du peuple vis à vis de ses dirigeants politiques. Dans les quartiers les plus populaires de la ville, ce sont près de 85% des électeurs qui se sont abstenus, matérialisant le gouffre entre nos concitoyen-ne-s et leurs édiles.

C’est avec tout autant de regrets que LFI La Seyne constate, telle une chronique d’une défaite annoncée, que notre diagnostic posé il y a près de 18 mois était juste, à savoir qu’une 3ème candidature de Marc Vuillemot ne permettrait pas de renouveler une dynamique progressiste et populaire auprès des seynois-e-s et dont le seul projet aura été la présentation d’un bilan et une promesse d’engagement à la métropole, devenu échelon essentiel de décision.

Par ailleurs, la présence de membres de la République en Marche sur les deux listes, au premier et au second tour, aura constitué un handicap supplémentaire d’autant plus au moment ou le pays était engagé dans un bras de fer avec le gouvernement contre la réforme des retraites.

Malgré ce constat, les insoumis-e-s seynois-e-s, ont considéré qu’il n’était pas utile d’ajouter une liste supplémentaire à ce paysage morcelé et se sont tenus à un strict silence durant la campagne.

Aujourd’hui, s’ouvre une nouvelle ère de luttes, d’opposition frontale au projet porté par le duo Bicais-Colin, basé sur une stricte austérité budgétaire et qui va s’attaquer aux services publics locaux, aux associations, aux agents communaux…
Comme nous l’avions fait, dans la précédente mandature, par exemple dans la gestion déplorable des logements sociaux, la nouvelle majorité municipale nous trouvera face à elle, aux côtés des habitant-e-s pour s’opposer aux restrictions budgétaires, au dépeçage des politiques publiques en matière de santé, de jeunesse, d’éducation, de solidarités… mais aussi être force de proposition pour une régie publique de l’eau, par exemple, un tramway et la gratuité des transports publics… Enfin à l’heure ou pèsent de lourdes menaces sur l’avenir des CNIM et l’emploi, il est indispensable de porter un projet d’activité industrielle, de haute technologie, à forte dimension environnementale et sociale, tel que la filière de déconstruction navale.

Sur cette base, nous pourrons collectivement, avec les citoyen-ne-s engagé-e-s, les organisations politiques et associatives, reconstruire un nouveau projet écologique et solidaire pour notre commune, et fermer rapidement la parenthèse Bicais – Colin !

Pour la France Insoumise
RICHARD Laurent

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