La Garde : Bas les masques

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Michel Durbano

Les atermoiements du gouvernement sur la nécessité de porter ou non des masques au début de la crise sanitaire ont jeté le trouble sur la capacité de nos dirigeants à réellement appréhender ce qui s’annonçait comme une pandémie hors norme. Un discours de façade pour cacher en réalité une énorme défaillance, la France n’était pas en mesure de répondre à la demande. Ni en terme de stock, ni en terme de production. Un dysfonctionnement, une communication, et des décisions que je dénonce et qu’il conviendra d’analyser sans complaisance quand le moment sera venu.

Mais si tout le monde ou presque s’accorde sur le fait que le gouvernement a menti pour cacher la pénurie, il semble acquis aujourd’hui, que pour le bien de tous, le masque dans l’espace public est obligatoire.

Le gouvernement met les bouchées doubles pour combler son retard et les collectivités ont pris la décision d’en proposer à leurs concitoyens.

À La Garde comme ailleurs, les services ont donc organisé une distribution en bonne et due forme. Mais il faut bien l’avouer, la qualité des masques distribués n’est pas à la hauteur de l’évènement. Comme tous les Gardéens, je suis effaré : masques ridiculement trop petits, fragiles, immettables, détériorés au lavage…

Vouloir protéger les Gardéens est une bonne initiative, mais il ne faudrait pas que cette opération ne soit en réalité qu’une opération de communication au bénéfice des élus de la majorité actuelle.

Je ne manquerai pas au cours des prochains jours d’interroger le conseil municipal actuel sur la provenance de ces masques, leur origine de fabrication, et le coût total de l’opération.

La santé des Gardéens est un bien trop précieux pour que l’on évite, sur ces questions, de faire preuve de précipitation et il faut bien le dire,  d’amateurisme.

Michel DURBANO

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