La commune de La Croix Valmer propose avec le groupe Gambetta (spécialisé dans le logement coopératif), une accession à la propriété pour les ménages les plus modestes sur l’actuel terrain des villas Borchio et Panizza situé à l’entrée nord de la commune. Ce que prévoit le programme : 42 logements sont livrés en 2021 avec une salle polyvalente de 150 m2 et un local d’activités de 125 m2. Les surfaces débutent à 42 m2 jusqu’à 84 m2, du studio au 4 pièces, avec des terrasses de 2,5 mètres de profondeur. Les contrats prévoient un bail de 60 ans prorogeables à chaque revente. Tarification : 2 800 € T.T.C./m² habitable, parking compris. Le niveau est inférieur au prix moyen du neuf dans ce quartier qui est estimé à 5 200€/m². Le coût d’un achat est ainsi réduit environ de 45 % et l’accession à la propriété facilitée pour les classes moyennes et populaires.
Un niveau de prix maîtrisé à long terme
« Créé par la loi Alur et consolidé par la loi Macron du 6 août 2015, ce type de bail impose un plafond de ressources et implique une dissociation entre le foncier et le bâti. L’acquéreur est propriétaire des murs mais pas du foncier qui reste propriété de l’Organisme Foncier Solidaire. La particularité de ce bail est que le niveau de prix à la revente du bien immobilier est fixé dès la signature par l’O.F.S., pour garantir un prix de vente durablement abordable et éviter la spéculation » explique Norbert Fanchon, Président du Groupe Gambetta.
L’avis de Bernard Jobert, maire de La Croix Valmer, exprimé lors de la réunion d’informations du 28/01/2019
« Peu usité en France mais très pratiqué au Royaume-Uni où le foncier est cher comme chez nous, le concept reste totalement inédit dans notre région. Par son biais, les jeunes actifs et ceux dont les moyens sont limités pourront acheter un appartement avec des mensualités faibles et donc plus abordables. Pour la commune, c’est aussi le moyen d’éviter toute spéculation, comme nous avons pu, mes chers collègues maires, le connaître dans d’autre programmes immobiliers aidés, où certains acquéreurs revendaient rapidement leur bien qu’ils avaient pourtant acheté avec les aides publiques de la collectivité. »
