Alors qu’en cette période de rentrée scolaire on s’interroge sur qui est responsable de l’éducation de nos jeunes, j’ai la faiblesse de penser que nous sommes tous responsables, par les exemples que nous donnons, le sens de nos engagements….
Parmi tous les sites de vente entre particuliers, mon attention vient d’être attirée par deux nouvelles pubs de sites ciblant les adolescents et les enfants : « Ce pull ne te plais plus et tu ne le portes plus ? Alors vends- le ! » ou bien : « Tu ne veux plus de cette peluche ? Alors vends là ! »
Alors que chaque année avant les fêtes de Noël, des associations caritatives (secours populaire, resto du cœur…) ou que dans les écoles sont organisées des collectes pour permettre de donner à des enfants de familles déshérités, on peut s’interroger sur l’éducation ainsi donnée via ces sites .
J’aurais pu faire appel aux paroles de l’Abbé Pierre, « Le monde change chaque fois que quelqu’un partage », mais une phrase relatée par Joseph Kessel et qu’il met dans la bouche du jeune Mermoz, me reviens. Alors que celui-ci âgé de 20 ans en 1922, pilote de l’armée de l’air au Liban et en Syrie à Palmyre (pauvre Palmyre citée martyre de Daech !) se retrouve être l’un des pionniers de l’évacuation sanitaire aérienne, il écrit dans une lettre adressée à sa mère, elle-même infirmière : « C’est une joie tellement saine de faire un peu de bien. C’est la seule chose au monde dont on ne peut se passer. C’est un bonheur qu’il est facile d’obtenir. Le malheureux a droit au dévouement des plus heureux que lui. »
Jean-Paul Jambon