Des livres et vous

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40 ans d’égarements économiques de Jacques de Larosière
Quelques idées pour en sortir

208 pages
Format : 145 x 220 mm
EAN13 : 9782738152589
Prix 21,90€
Éditions Odile Jacob

Jacques de Larosière a fait toute sa carrière au sommet des institutions financières : il a d’abord dirigé le Fonds monétaire international (1978-1987), avant de devenir gouverneur de la Banque de France (1987-1993), puis président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (1993-1998). Il est membre de l’Académie des sciences morales et politiques. Il est notamment l’auteur de : Les 10 préjugés qui nous mènent au désastre économique et financier, 50 ans de crises financières et Les lames de fond se rapprochent.

« Cet essai a pour ambition de comprendre comment notre pays s’est laissé glisser, depuis une quarantaine d’années, au bas des classements internationaux pour ce qui est des performances économiques.
Nous nous sommes profondément désindustrialisés tout en augmentant massivement l’appareil d’État, la dépense et les prélèvements publics.
Cet essai entend montrer l’ampleur de nos retards et suggérer la manière de les combler afin de mettre à profit notre avantage démographique qui, à condition que l’on n’y mette pas de nouveaux obstacles, pourrait bien être à l’origine d’un “miracle” français. » J. de L.

La naissance du capitalisme au Moyen-Age de Jacques Heers

312 pages
Format : 11cm x 17cm
Prix 9€
Éditions Perrin

Contrairement à ce qui est généralement admis, le capitalisme naît bien au Moyen Âge et se diffuse largement entre le XIIIe et le XVe siècle.

En atteste les formes variées qu’il prend alors : prêts à intérêt, le mot  » bourse « ; nom d’une famille de Bruges, date de cette époque; spéculations diverses; enfin vitalité des compagnies marchandes et financières. Toutes les strates de la société participent au phénomène : juifs et Lombards ne sont pas les seuls à le pratiquer, les bourgeois sont bien plus nombreux que les étrangers, et même les plus modestes y concourent par le biais des parts de société qu’ils peuvent acheter. A cet égard, parler d’un  » capitalisme populaire  » n’est pas exagéré. Que l’Église multiplie les interdits des prêts et de l’usure montre à quel point ils sont peu respectés. Quant aux vrais puissants, ce ne sont pas les grands marchands, mais les usuriers. Dans la cité, ils tiennent le haut du pavé et s’imposent en maîtres, les Médicis en étant la figure la plus emblématique.

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