Des livres et vous

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La fabrique du consommateur de Anthony GALLUZZO
Une histoire de la société marchande

264 pages
Format : 140 x 205 mm
EAN : 9782355221422
Prix 19€
Édition La Découverte

Vers 1800, la plupart des Français étaient des paysans qui construisaient eux-mêmes leur maison, récoltaient leurs céréales, pétrissaient leur pain et tissaient leurs vêtements. Aujourd’hui, l’essentiel de ce que nous consommons est produit par un réseau de grandes et lointaines entreprises. En deux siècles à peine, la communauté paysanne autarcique s’est effacée pour laisser place à une myriade de consommateurs urbains et connectés.
Cet ouvrage retrace les grandes étapes de cette conversion à la consommation. Comment s’est constitué le pouvoir marchand ? Quels changements sociaux ont accompagné la circulation massive des marchandises ? En parcourant l’Europe et l’Amérique du Nord des XIXe et XXe siècles, ce livre retrace l’histoire de multiples dispositifs de marché : la marque insufflant à la marchandise sa valeur-signe, les mises en scène inventées par les grands magasins, l’ingénierie symbolique déployée par les relations publiques et la publicité… Il raconte la conversion des populations à la consommation et la fulgurante prise de pouvoir des marchands.

Fake news & viralité avant Internet de Roy Pinker
Les lapins du Père-Lachaise et autres légendes médiatiques

232 pages
Format : 15 x 21 cm
EAN : 9782271133656
Prix : 20€
Éditions du CNRS

Vidéo d’un chat qui saute en voyant un concombre, blague sur l’actualité, dénonciation d’une injustice : nous avons tous conscience de vivre dans une culture de la viralité, où le succès se mesure à la vitesse de la propagation. Et nous pensons tous que c’est une marque de notre modernité, que ce sont les réseaux sociaux qui ont transformé les modalités de diffusion des idées. Les auteurs, tous spécialistes de l’histoire de la presse, nous prouvent ici qu’il n’en est rien : au XIXe siècle, le « copier-coller » régnait déjà dans la presse ; une histoire bien troussée, même fausse, pouvait être reproduite à des centaines d’occasions à travers les continents, comme une bonne histoire sur Facebook ; le bon mot d’un écrivain réapparaissait un peu partout, comme un tweet populaire ; légendes urbaines, fake news, rumeurs, circulaient de journaux en journaux ; des réclames publicitaires mystérieuses s’étalaient sur les murs, pour faire le buzz comme on dit aujourd’hui.
Avec un plaisir contagieux et en 15 courts chapitres partant d’un phénomène contemporain pour en faire l’archéologie, ce livre démonte les mécanismes de la viralité médiatique, pour montrer que ce sont des phénomènes profondément ancrés dans la culture de la presse, dès sa naissance.

Sous le pseudonyme de Roy Pinker se cachent Pierre-Carl Langlais, post-doctorant au sein du projet Numapresse pour lequel il développe des outils d’analyse des Big Data sur les corpus de journaux anciens, Julien Schuh, maître de conférences à l’Université Paris Nanterre et Marie-Ève Thérenty, professeure à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3, et auteure de Femmes de presse, femmes de lettres (2019).

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