Faute de compétences à pouvoir proposer un bilan, je ne propose que d’exposer quelques constats d’un an de politique de notre estivant de Brégançon.
À défaut d’avoir pu faire en sorte qu’il n’y ait plus personne à la rue au 31-12–2017, ce sont les associations et acteurs divers auprès des plus démunis qui se retrouvent eux à la rue.
Baisses des subventions, suppression des contrats aidés, complexification des procédures et obligations, ont par exemple amené en juillet, à la cessation d’activité d’une importante structure oeuvrant sur TPM ; d’autres sont en grandes difficultés et leurs dirigeants s’interrogent tout les mois pour savoir comment « faire les paies » .
À priori on préfère des travailleurs sociaux au chômage et des personnes en précarité à l’abandon.
Par ailleurs on commence à voir les effets de la réforme de l’ISF, à savoir que d’importants acteurs (associations, fondations..) qui permettaient aux assujettis de s’acquitter de leur ISF en versant cet impôt de SOLIDARITE, constatent une réduction sensible de ces participations, ce qui ne sera pas sans impact sur les diverses actions qu’elles tentent de développer pour le bien commun (logement, santé, recherche médicale…).
Limiter cet ISF au seul patrimoine immobilier amène beaucoup de propriétaires à faire des arbitrages en vendant une partie de ce patrimoine immobilier et en affecter le montant à d’autres « investissements » parfois souvent peu productifs pour l’intérêt général (assurance vie, laquelle n’est souvent qu’une façon de prêter de l’argent à l’état pour payer les intérêts de la dette !). Ces arbitrages ne seront pas sans conséquences sur le marché immobilier et les capacités locatives.
Alors que l’on ne constate pas de retour d’exilés fiscaux (pourquoi reviendraient –ils après avoir refait leur vie hors de France) on constate le renforcement des départs à l’étranger (Portugal par exemple) de retraités commerçants, professions libérales, classes moyennes. Vraiment peu reconnaissants !
En définitive, des constats qui valent bien un bilan !
Jean-Paul Jambon
