Laurent Boissin (Mouvement Ecologiste Indépendant) et son suppléant Alain Guarino (Prouvènço Nacioun, le parti autonomiste provençal), c’est l’alliance entre l’écologie et la Provence dans la deuxième circonscription du Var.
Les deux sont complémentaires : l’écologie est forcément enracinée dans son territoire, elle ne peut être hors-sol. La préservation des paysages et des ressources naturelles, le recours aux circuits courts au bénéfice de l’économie locale sont des préoccupations majeures pour les régionalistes.
Au Parlement, nous défendrons :
La beauté de la France et la préservation de la biodiversité.
Nous demanderons l’arrêt du déploiement des éoliennes terrestres et du débordement de l’urbanisation sur les terres agricoles et les espaces naturels
Une politique énergétique pragmatique axée sur la baisse du CO2.
Elle sera fondée sur une stratégie de réduction des con-sommations d’énergie et sur un mix énergétique décarboné associant nucléaire (sans débordement des périmètres déjà nucléarisés) et renouvelables : hydroélectricité, bois, géothermie, solaire thermique….
Le respect de l’animal, le respect du vivant.
La capacité à respecter l’animal est un signe de civilisation. Il s’agit de laisser un territoire aux espèces sauvages et d’éradiquer toutes les formes de cruauté contre l’animal domestique.
Une politique de santé où le patient est au coeur de la décision.
Nous garantirons une politique de santé qui privilégie la prévention et respecte la liberté du patient : liberté vaccinale, respect des médecines non conventionnelles…
Nous doterons l’hôpital et les structures qui accueillent nos anciens des moyens nécessaires à son efficacité.
Une agriculture à taille humaine.
Nous proposerons aux agriculteurs un contrat social qui valorise leur double mission : produire une alimentation de qualité et gérer un territoire vivant. Nous favoriserons ainsi une agriculture familiale au détriment de l’industrialisation des pratiques, en veillant à préserver l’autosuffisance alimentaire du pays et le revenu des paysans. Nous développerons l’agriculture biologique.
Une république exigeante dans sa déclinaison de la démocratie.<
Retour au septennat, des assemblées élues au suffrage proportionnel, instauration d’un référendum d’initiative citoyenne, notamment sur les projets locaux, reconnaissance du vote blanc, limitation stricte du nombre de mandats exécutifs qu’un élu peut exercer.
Une économie relocalisée.
Nous favoriserons le retour des entreprises industrielles expatriées, les circuits courts, un partage plus équitable des résultats du travail, en restant cohérent par rapport aux objectifs d’économie foncière, de consommation d’énergie et d’impact climatique.
La construction d’une République fédérale française.
Nous proposerons une révision de la Constitution pour y inscrire l’autonomie des régions.
Les langues minoritaires de France.
Nous réclamerons la co-officialité des langues de Provence (provençal, nissart, provençal alpin) au côté du français ainsi qu’un renforcement de leur enseignement tout au long du cursus scolaire.
L’accès au logement.
Il sera facilité si nous limitons à 20% maximum le taux de résidences secondaires par commune comme cela se fait en Suisse et si nous invitons les communes à appliquer la surtaxe d’habitation pour les logements secondaires à 60%.
L’abrogation de la loi SRU sur les quotas imposés de logements sociaux.
Cette loi est inapplicable en Provence où le foncier est rare et cher et les terrains vierges de construction souvent exposés aux risques naturels.
Il faut en finir avec les pénalités financières infligées aux communes dites « en carence » de logements sociaux. L’impôt des Provençaux doit être utilisé à meilleur escient.
La suppression de la péréquation horizontale.
Nous demanderons la fin de la péréquation sur la richesse fiscale. Les recettes des droits de mutation à titre onéreux (frais de notaire) resteront dans les territoires sur lesquels elles ont été prélevées.
