ChatGPT, cette application Open IA, générative et  conversationnelle, n’en finit pas d’alimenter les peurs.

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Hier, c’est presque mille scientifiques, sous la férule d’Elon Musk, qui réclamaient une pause dans son développement fulgurant, sous forme d’un moratoire de 6 mois.

Aujourd’hui, l’Italie décide de le bloquer pour non respect de la législation sur les données et absence de système de vérification de l’âge pour les mineurs.

Demain qui va suivre ?
Pause ou blocage, l’un et l’autre semblent naïfs et illusoires au regard des enjeux financiers et économiques liés au développement exponentiels de l’IA.

Il est vrai que ce robot conversationnel au «  cerveau » rempli de milliards de données, agace et inquiète.
Gontran Peubez (Partner data et IA, Onepoint) le qualifie de «  gifle anthropomorphique plus forte que l’avènement d’internet ».

Il n’a évidemment pas tort.

Le bouleversement pour toutes les professions de service intellectuel s’annonce majeur.
C’est réellement un tsunami qui arrive dans une presque indifférence générale, alors que des millions d’emplois sont en sursis et que nos entreprises seront rançonnées par les GAFAM pour avoir accès à ces services. Il ne faut pas se leurrer, soit elles payeront des sommes folles, soit elles mourront.

Mais doit-on pour autant crier au loup et hurler en meute avec ses détracteurs ?  Ou plutôt réagir en investissant massivement pour reprendre le pouvoir avant que cette application au développement viral ne tombe dans de mauvaises mains et affirmer haut et fort notre souveraineté ?

La seconde solution semble la plus pertinente.
Elle est urgente. Elle est vitale.
Car, ce qui n’est en fait qu’un outil, sera un facteur certain d’hégémonie culturelle et économique.

Malgré ses biais, nous n’y échapperons pas et nous préférerons toujours notre vision du monde plutôt que celles de modèles chinois ou américain.

Nous devons en faire une priorité nationale et européenne, comme notre Président Jordan Bardella l’a déjà évoqué, avec une belle prescience politique.

Nous avons le graal : notre masse de données.
Nous avons les chevaliers : nos ingénieurs de premier plan.

Notre avenir se joue maintenant.

On attend quoi ?

Muriel Fiol

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