Le réveillon de Noël est déjà passé, et déjà se profilent les festivités du Nouvel An, non sans interrogations. Car plus rien ne sera jamais comme avant…
Pour Noël, ma fille m’a demandé des autotests, autant dire une recherche impossible ! Et que dire de ma fierté quand je suis ressortie de la pharmacie avec ma précieuse boîte…
Mes petits-fils, qui ne sont plus « petits », ont préféré des masques français, pour encourager la production nationale : possible, mais aussi cher qu’une boîte de chocolats.
Pour le repas familial, chacun a fait preuve de retenue : ne pas parler de Zemmour, du professeur Raoult, de l’immigration… On ne pouvait faire l’impasse sur Omicron, chacun ayant des informations précises sur le sujet : explosion des contaminations, mais pas d’hospitalisations. Ou le contraire.
Ma voisine, qui refuse le vaccin, a la mine sombre, car ses libertés sont restreintes. Désormais, quand nous nous parlons, c’est en respectant une distance légale. Nous parlons plutôt du temps que du virus, et je garde ostensiblement le masque en prétextant que j’allais sortir…
Les candidats à la présidentielle ne font pas preuve d’originalité sur le sujet : trop risqué !
Ils seraient d’ailleurs vexés s’ils savaient à quel point leur programme n’intéresse personne, autour de la dinde ou des huitres. Car seule l’incertitude d’un lendemain que l’on souhaite à tous apaisé et serein, s’impose désormais.
Un début de sagesse…
N.F
crédit photo : nouvelles gastronomies.com