Dans une précédente intervention nous répondions au Maire de Hyères lequel fustigeait la loi SRU et la rendait in fine responsable des inondations.
Depuis , il a fait école, ceci dans un département et dans une région (voir Eric Ciotti ) où derrière des propos de façade, la lutte pour refuser un logement accessible à une grande majorité de la population semble vouloir poser un « acte de résistance » aux injonctions liées à la solidarité.
Alors au-delà des positions dogmatiques des uns et une véritable analyse des besoins des autres (dont nous sommes), peut être en revenir à une modeste analyse de terrain.
L’article 55 de la loi SRU impose jusqu’à 25% de logements sociaux ceci sur la base d’un ratio nombre de logements sociaux sur nombre de logements total de la commune.
Si l’on parle artificialisation des sols il convient de prendre en compte les équipements publics divers (écoles, lycées, bâtiments communaux…) les équipements de loisirs (cinéma, théâtre, casino…) les équipements commerciaux (commerces, zones commerciales et d’activité…) sans parler des magnifiques ronds points que l’Europe entière nous envie , et parfois les zones aéroportuaires, les voiries , trottoirs, places.. s’y rajoutant
Si l’on veut bien alors être dans une réalité objective, une ville comme Hyères qui dispose de 13% de logements sociaux amène à constater que l’artificialisation des sols liée à ces logements équivaut à l’évidence à moins de 1% des surfaces artificialisées.
Trop facile et malhonnête alors de dire que c’est la goutte d’eau ….
Jean-Paul Jambon
Représentant départemental
Fondation Abbé Pierre
