1971 correspond au début de la financiarisation à outrance de l’économie

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Anice Lajnef

La vraie date à questionner est 1971, pas 1973 ! Posons-nous les bonnes questions : que s’est-il passé en 1971 pour que la finance prenne le dessus sur l’économie réelle, pour que tout commence à partir en vrille !

Le capitalisme financier qui repose sur le CRÉDIT et la CONSOMMATION est un système idéal dans un monde imaginaire où : – tout le monde est honnête – l’imprévu n’existe pas – les ressources naturelles sont infinies – le CO2 dégagé neutralisé à 100% – les déchets 100% recyclables

L’argent-dette a été libéré avec la fin des accords de Bretton Woods https://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_de_Bretton_Woods. Il est l’ennemi de la Planète. Quel écologiste combat ce système monétaire qui repose sur un accès infini au crédit permettant d’accélérer la consommation ? Pas d’écologie possible sans rareté de la monnaie !

1971 correspond aussi au début de la financiarisation à outrance de l’économie. Le crédit et la spéculation ont pris une place centrale. L’argent s’est mis à faire de l’argent, grignotant de plus en plus les richesses communes au profit d’une minorité parasite.

Le capitalisme financier est donc ce système qui permet l’exploitation de l’homme par l’homme, tout en mettant la planète en danger. Un système où le poids des dettes est de plus en plus intenable, où le moindre imprévu fait exploser le château de carte financier dans le chaos.

Le capitalisme financier repose aussi sur une croissance infinie pour pouvoir payer les « petits » du capital, surtout les intérêts. Cette quête de croissance infinie conduit à une exploitation sans limite des matières premières, néfaste pour la Planète, mais aussi pour la paix.

Le capitalisme financier est aussi un système qui aggrave les inégalités de richesse au lieu de les atténuer. Une minorité de plus en plus restreinte s’accapare les richesses et fait main mise sur les médias et le pouvoir : condition indispensable pour imposer l’inacceptable.

Le capitalisme financier repose sur la recherche maximale de profits qui doit se faire quoiqu’il en coûte faisant fi des impacts écologiques et humains : délocalisation à outrance, chômage pour les pays industrialisés et exploitation des individus dans les pays sous-développés.

La liste des inconvénients de ce système est infinie. Seule les privilégiés inconscients et/ou égoïstes de ce système peuvent le présenter comme le moins pire des systèmes. Le capitalisme financier engendre le CHAOS. Doit-on attendre le cataclysme final pour enfin s’en défaire ?

Anice Lajnef

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