Un stage aux Urgences

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Ils sont incroyables !.. Politiques, humoristes, cafetiers, étudiants, retraités : tous ont de bonnes raisons de s’indigner de cette « restriction de nos libertés » imposée par la diffusion du virus qui a chamboulé nos vies, nos projets, nos espérances. On le voit à Marseille, où des médecins – qui ont aussi un mandat politique – n’hésitent pas à réclamer plus de souplesse pour aller dans le sens de leurs électeurs. À Marseille, toujours, une adjointe à la mairie, prône la « désobéissance » civile, pour s’opposer à la fermeture des bars et des restaurants. À Paris, ce cher Nicolas Bedos avait besoin de « faire le buzz » : c’est réussi ! Et qu’importe si ses conseils – ne pas porter le masque, s’embrasser, faire la fête – entraîne la mort de ceux qui les suivent à la lettre. Mieux encore : sur certaines chaînes d’information continue, cohabitent des spécialistes qui affirment qu’il faut « tout « reconfiner » pour passer Noël en famille, tandis que d’autres estiment « que les chiffres ne sont pas alarmants, et que la Covid-19, c’est terminé ! »

Devant tant d’incohérence – qui, cette fois, ne peut être attribuée au gouvernement- les psychiatres vont avoir du travail …

En attendant, on peut simplement conseiller à tous ces réfractaires qui « veulent vivre », d’aller faire un stage dans un service d’Urgence. Ils peuvent toujours aider à pousser les brancards, et c’est sans doute plus révélateur que de payer une amende de 135 euros, qui n’a aucune valeur pédagogique. Ouvrir les yeux sur la réalité : douloureux, mais utile…

N.F

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