Toulon : Le Théâtre Liberté en Octobre

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Spectacle Accessibilité Danse
mercredi 3 octobre à 20h30
Chorégraphie et direction artistique Blanca Li
Avec Yacnoy Abreu Alfonso dit Chaky, Peter Agardi, Rémi Bénard, Iris Florentiny, Joseph Gebraël, Julien Gaillac, Yann Hervé, Aurore Indaburu, Alexandra Jézouin, Pauline Journé, Margarita Riera Roig dit Margalida, Gaël Rougegrez, Bachir Sanogo, Yui Sugano et Victor Virnot

Solstice
Puisque l’avenir de la planète se joue aujourd’hui, Blanca Li la survoltée nous alerte sur les dérives climatiques en réunissant quatorze danseurs aux prises avec les forces de la nature.
Après le succès mondial de sa création dans l’univers des robots, Blanca Li signe un spectacle d’envergure qui explore la relation complexe qu’entretiennent les Hommes avec la nature. Une démarche qui n’a rien de paradoxal, c’est au contraire une « suite logique » pour la chorégraphe-actrice-cinéaste-showgirl qui s’intéresse à l’avenir de la planète. Sur un sol immaculé, quatorze danseurs d’exception évoluent sous un dispositif original : un immense tulle blanc sur lequel sont projetées des images organiques évoquant le feu, l’eau, l’air et la terre. Ce nuage aérien, baldaquin céleste qui les surplombe et les caresse, s’anime par la magie des projections et nous rappelle à quel point l’humanité est bien orgueilleuse de vouloir dompter ce qui la dépasse. Entre la délicatesse d’une feuille qui tombe et la force du vent qui emporte les corps, Solstice exalte la fragilité de la Terre, ses mystères et sa beauté. Le tout au rythme d’une musique percussive composée à partir de sons naturels. Un spectacle lumineux, énergique et engagé qui réveille les consciences et s’adresse à tous.
Un « geste d’alarme » posé avec élégance et conviction.
Scénographie et dramaturgie Pierre Attrait
Images Charles Carcopino
Musique Tao Gutierrez
Lumières Caty Olive
Costumes Laurent Mercier
Réalisation des costumes Théâtre National de Chaillot
Réalisation des décors Atelier de l’Opéra de Rouen Normandie
Assistantes à la chorégraphie Glyslein Lefever et Déborah Torres
Assistante à la scénographie Delphine Sainte-Marie
Assistant à la création d’images Simon Frezel
Infographie Sylvain Decay, Thomas Lanza et Benjamin Le Talour
Assistant à la lumière Gilles Durand
Coiffures John Nolle

Production Chaillot – Théâtre national de la Danse
Coproduction Calentito Blanca Li / Les Théâtres de la Ville de Luxembourg / Opéra de Rouen Normandie / Espace Jean Legendre – Théâtre de Compiègne, Scène nationale de l’Oise en préfiguration.
Avec le soutien de la Maison des Arts de Créteil, de l’Opéra national de Paris et d’Anomes/Millumin.
Remerciements à la Fondation Goodplanet, à la Fondation Bettencourt Schueller et à Yann Arthus-Bertrand pour les images du film Human.
Remerciements à Hope Production – Yann Arthus-Bertrand et Michaël Pitiot et à Omega pour les images du film Terra.

Plein tarif : 29€
Tarif préférentiel : 21€
Tarif réduit : 16€
Tarif solidaire : 5€

Spectacle Théâtre
samedi 6 octobre à 20h30
À nous deux maintenant
D’après le roman Un crime de Georges Bernanos
Conception, adaptation et mise en scène Jonathan Capdevielle
Avec Clémentine Baert, Jonathan Capdevielle, Dimitri Doré, Jonathan Drillet, Arthur B. Gillette (en alternance avec Jennifer Hutt) et Michèle Gurtner
Familier des traditions villageoises et fasciné par la figure du prêtre, Jonathan Capdevielle met en scène l’ambivalence et le travestissement sous-entendus dans Un crime de Georges Bernanos.
Frappé par l’humour noir et l’étrangeté fantastique du roman policier Un crime (1935), Jonathan Capdevielle a choisi de l’adapter librement en y insufflant quelques éléments personnels de son Sud-Ouest natal. Car si les questions de la différence, de l’identité, de l’enfance et de la construction de soi ont toujours traversé ses créations, il semble bien naturel que l’acteur et metteur en scène ait trouvé en Georges Bernanos un souffle inspirant.
Nous voilà donc au cœur des Alpes, avec un double crime qu’un juge d’instruction – qui est aussi la figure de l’auteur – doit élucider. Tous les indices convergent vers l’énigmatique curé de Mégère. Si le roman de Bernanos démarre avec une intrigue policière au réalisme classique, il s’en éloigne peu à peu au profit d’une fresque villageoise où les fantasmes des uns se mêlent à l’effroi des autres et laisse place au surnaturel. Personnalités ambivalentes, cauchemars, troubles et mensonges, tout concourt à la perte de repères et à la confusion des sentiments. Et prouve, s’il fallait encore le prouver, que l’habit ne fait – vraiment – pas le moine.
Conseiller artistique et assistant à la mise en scène Jonathan Drillet
Conception et réalisation de la scénographie Nadia Lauro
Construction de la scénographie Marie Maresca, Michel Arnould, Gabriel Baca, Théodore Bailly et Mickaël Leblond des Ateliers de Nanterre-Amandiers
Création lumières Patrick Riou assisté de David Goualou
Création sonore et musicale Vanessa Court, Arthur B. Gillette, Jennifer Hutt et Manuel Poletti
Composition musicale Arthur B. Gillette
Régie son Vanessa Court
Collaboration informatique musicale IRCAM Manuel Poletti
Synthétiseur modulaire Ray imaginé et construit par Benoit Guivarc’h avec les circuits de Ray Wilson
Costumes Colombe Lauriot Prévost
Régie générale Jérôme Masson
Regard extérieur Virginie Hammel
Production, diffusion et administration Isabelle Morel et Manon Crochemore (Fabrik Cassiopée)

Production déléguée Association Poppydog
Coproduction Le Quai, Centre Dramatique National des Pays de la Loire / Nanterre-Amandiers, centre dramatique national / Festival d’Automne à Paris / CDN Orléans/Centre-Val de Loire / manège, scène nationale-reims / Théâtre Garonne – Scène européenne / Arsenic – Centre d’art scénique contemporain / Le Parvis scène nationale Tarbes Pyrénées / Ircam – Centre Pompidou
Avec le soutien de King’s Fountain
Avec l’aide du Centre national de la danse, de La Villette – Résidence d’artistes 2016, du Quartz -Scène nationale de Brest et de Montévidéo
Remerciements à Safia Benhaim, Marie Etchegoyen, Lundja Gillette, Laurence Viallet
Jonathan Capdevielle est artiste associé au Quai, Centre Dramatique National des Pays de la Loire.
L’Association Poppydog est soutenue par la Drac Île-de-France au titre de l’aide à la structuration.

Plein tarif : 29€
Tarif préférentiel : 21€
Tarif réduit : 16€
Tarif solidaire : 5€

Spectacle inclassable
du jeudi 11 au samedi 13 octobre à 20h
En chemin
Conception et mise en scène Gustavo Giacosa
Avec Kostia Botkine, Antoine Boulangé, Fausto Ferraiuolo, Gustavo Giacosa, Akira Inumaru, Philippe Marien et Francesca Zaccaria
Comédien, metteur en scène et commissaire d’exposition, Gustavo Giacosa clôt son triptyque consacré à l’espace avec En chemin. Ou comment sept interprètes singuliers nous invitent à un voyage inattendu, intérieur et musical.
Au carrefour du théâtre, de la danse et des arts plastiques, Gustavo Giacosa signe des spectacles dont l’univers onirique ne saurait se réduire à une seule discipline. Résolument polymorphe, cet argentin d’origine, aixois d’adoption, compagnon de route de Pippo Delbono pendant près de vingt ans, n’aime rien tant que les pas de côté, la marge. Après avoir exploré Le pont et La maison, En chemin est le troisième volet d’un triptyque consacré à la symbolique de l’espace.
La scène est une boite crânienne, un théâtre mental perturbé par les images qui hantent le protagoniste. Inspiré par des figures mythologiques telles qu’Ulysse et Pinocchio autant que par la littérature qui vagabonde d’Homère à Jack Kerouac, En chemin s’est conçu collectivement, nourri par les fortes personnalités des interprètes dont certains sont déficients mentaux. Un voyage rythmé par la musique originale et jouée en direct. Autant d’atouts qui invitent à faire fissa ses valises. Car si d’un chemin on sait toujours d’où l’on part, on ignore souvent où l’on arrive.
Première au Liberté
Coproduction Liberté
Musique originale interprétée sur scène Fausto Ferraiuolo et Antoine Boulangé
Conseilleur artistique Philippe de Pierpont
Créateur lumière Bertrand Blayo
Stagiaire assistante à la mise en scène Gaëlle Marc
Responsable administration Alessandra Rey
Production Compagnie SIC.12 / La « S » Grand Atelier
Coproduction Le Liberté, scène nationale de Toulon / Théâtre du Bois de l’Aune, Aix-en-Provence / Théâtre Durance, Château-Arnoux-Saint-Auban
Avec l’aide de La Maison de la Culture Famenne-Ardenne, Marche-en-Famenne
Avec le concours, en France, du ministère de la Culture/Drac Provence-Alpes-Côte d’Azur, du conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, du conseil départemental des Bouches-du-Rhône et de la Ville d’Aix-en Provence et, en Belgique, de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Province de Luxembourg

Plein tarif : 24€
Tarif préférentiel : 17€
Tarif réduit : 16€
Tarif solidaire : 5€

Spectacle Musique
vendredi 12 octobre à 20h30
Arthur H
Arthur H est parti faire un tour du monde. Il est revenu les poches pleines pour un double album foisonnant et somptueux, Amour chien fou.
Une voix, un chapeau, une initiale. Il n’en faut pas plus pour immédiatement caresser nos oreilles tant le chanteur est reconnaissable entre tous et c’est avec émerveillement que l’on a découvert son dixième album, double qui plus est.
Arthur H a écrit et composé Amour chien fou pendant les escales d’un tour du monde qui l’a mené du Mexique à Tokyo avec sa compagne, auteure de deux titres. À l’arrivée, on note un fort excédent de bagages tant l’artiste multiplie les poèmes d’amour. Aux femmes en général, à sa mère et sa compagne en particulier, mais aussi à ses amis, sa famille et ses fantômes. Sa patte n’a pas changé, elle qui gigote sur des notes de jazz, de blues, d’énergie rock ou électro. Le tout avec une poésie du verbe qui prend l’auditeur par le bout de l’oreille comme le ferait un conteur pour nous amener au fond de la fable. Car Arthur H ne chante pas. Il raconte en chantant, nuance.
Sur scène, Amour chien fou s’équilibre en trio avec la batterie de Raphaël Seguinier et la guitare envoûtante de Nicolas Repac (coréalisateur de l’album). Ou comment célébrer l’Amour avec un grand A, quand on s’appelle Arthur avec un grand H.
Production Auguri Productions

Plein tarif : 35€
Tarif préférentiel : 28€
Tarif réduit : 20€
Tarif solidaire : 5€

Spectacle Théâtre
du mercredi 17 au samedi 20 octobre à 20h
La France contre les robots et autres textes de Georges Bernanos
Texte Georges Bernanos
Adaptation Jean-Baptiste Sastre et Gilles Bernanos
Conception Jean-Baptiste Sastre et Hiam Abbass
Avec Jean-Baptiste Sastre et la voix de Gilles Bernanos
Comment penser librement quand tout concourt à anéantir nos vies intérieures ? Jean-Baptiste Sastre prend la voix de Bernanos pour un portrait sans concession du monde moderne. Un spectacle intime produit par Le Liberté.
Plus connu pour ses romans (Sous le soleil de Satan, Journal d’un curé de campagne…), Georges Bernanos se double d’un fin observateur de son temps qu’il fustige dans bon nombre d’essais et de textes. La France contre les robots, écrit au Brésil en 1944, est l’un des recueils de ces fameux « écrits de combat ». Avec une perception incroyablement visionnaire du XXIe siècle, l’auteur y critique les perversités du capitalisme industriel (il prévoit même les délocalisations d’usine à venir), l’inconséquence de l’Homme face au progrès technique et, d’une manière plus générale, dénonce tout ce qui conspire à l’anéantissement de la vie intérieure sans laquelle nos libertés ne sauraient être véritables.
Seul en scène, le comédien Jean-Baptiste Sastre offre sa voix à cette tribune. Une voix posée, calme et sereine malgré le bouillonnement intérieur.
« Jeunes gens et jeunes filles… » appelle-t-il. Bernanos harangue la jeunesse grâce à qui le salut peut encore advenir. Un portrait sans concession du monde moderne livré dans un spectacle intime et faussement résigné.
PRODUCTION LIBERTÉ / CHÂTEAUVALLON
Lumières Dominique Borrini
Production déléguée Le Liberté, scène nationale de Toulon
Production Châteauvallon, scène nationale
Avec le soutien du Centre français de Berlin et du Théâtre des Halles, Avignon

Plein tarif : 24€
Tarif préférentiel : 17€
Tarif réduit : 16€
Tarif solidaire : 5€

Spectacle en Famille
jeudi 18 octobre à 19h30
Le chat n’a que faire des souris mortes
Texte Philippe Dorin
Mise en scène Sylviane Fortuny
Avec Déborah Marique, Noé Mercier, Juliette Prier et Johann Weber
Souvent le Diable surgit quand on ne s’y attend pas, encore faut-il savoir le reconnaître. Une variation sur la figure diabolique à l’âge de l’adolescence, ce moment fragile où l’on doute sur le sens de son existence…
Deux adolescents sont assis sur un banc au bord d’un lac. L’un se dit le meilleur ami de l’autre, sans que ce dernier ne le sache encore. Arrive une jeune fille qui leur lance « Diable, que faites-vous là ? ». Chacun le prend pour soi. Car c’est bien connu, le Diable adore qu’on le vouvoie…
Inspiré par la question du bien et du mal en général, par le rôle du méchant en particulier, Philippe Dorin fait surgir le Diable à l’adolescence, cet âge charnière où tout peut basculer. Ils sont donc quatre. Le premier est un adolescent gentil, à la solitude mélancolique. Une proie idéale pour le second, son soi-disant « meilleur ami », néfaste et malfaisant. Puis il y a une jeune fille qui s’impatiente et ne sait que faire des pouvoirs magiques qu’elle détient. Et enfin, une autre adolescente qui dissimule sa personnalité sous les traits de tous les autres protagonistes. Avec Faust de Goethe et Le Maître et Marguerite de Boulgakov en tête, l’auteur décline la figure diabolique dans toutes ses variations. Le Diable est-il un tentateur, un manipulateur, un agitateur ? À moins qu’une autre voie ne soit envisageable. Celle d’un être tenté par l’homme, seul détenteur de cette petite flamme d’humanité qui échappe aux feux de l’enfer et que l’on nomme « amour » ?
EN CORÉALISATION AVEC LE PÔLEJEUNEPUBLIC
Assistante à la mise en scène Carole Got
Scénographie Sylviane Fortuny et Sabine Siegwalt
Lumières Kelig le Bars
Costumes Sabine Siegwalt
Musique Catherine Pavet
Vidéo Matthieu Berner
Magie Benoit Dattez
Régie générale et régie lumière Jean Huleu et Lucien Vallé
Régie plateau Frédérique Melin
Construction du décor Atelier du Théâtre Gérard Philipe – Centre dramatique national de Saint-Denis

Production déléguée Compagnie pour ainsi dire
Coproduction Théâtre Gérard Philipe – Centre dramatique national de Saint-Denis / Théâtre des Bergeries, Noisy-le-Sec / Théâtre des Quatre Saisons
Avec le soutien du T2G – Théâtre de Gennevilliers
La Compagnie pour ainsi dire reçoit le soutien du ministère de la Culture/Drac Île-de-France et du conseil départemental du Val-de-Marne.
Elle est en résidence au Théâtre Gérard Philipe – Centre dramatique national de Saint-Denis, en convention avec le conseil départemental de la Seine-Saint-Denis.
Avec le dispositif d’insertion de l’École du Nord, soutenu par la Région Hauts-de-France et la Drac Hauts-de-France.

Plein tarif : 29€
Tarif préférentiel : 21€
Tarif réduit : 16€
Tarif solidaire : 5€

 

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