La France Insoumise, à Toulon comme ailleurs, a toujours été parfaitement claire dans sa démarche pour les élections municipales : notre rôle doit plus que jamais consister à susciter partout le pouvoir d’agir citoyen. C’est avec les habitant–e-s que nous co-élaborerons la conquête des communes et des agglomérations. Nous souhaitons contribuer à l’émergence d’Assemblées communales, cadre d’auto-organisation citoyenne à la fois de résistance locale, de co-élaboration du programme et des listes et ayant vocation à perdurer comme lieux de contre-pouvoir citoyen locaux.1 Il s’agit de de redonner goût à la politique « aux dégoûtés de la politique » !
Les militant-e-s insoumis-e-s se sont donc pleinement et sincèrement engagé-e-s dans l’assemblée populaire et citoyenne qui s’est réunie à plusieurs reprises depuis la mi-octobre, à Toulon. De nombreux-ses citoyen-ne-s apartisans (au sens de non membre d’un parti, ou n’étant pas un compagnon de route de ces organisations) ont rejoint cette dynamique originale et porteuse d’avenir, car elle constitue une réappropriation du pouvoir politique par les citoyen-ne-s eux-mêmes !
« Faire entrer les citoyen-ne-s dans les conseils municipaux » tel était le mot d’ordre de la France Insoumise !
Aussi, très vite, nous avons alerté sur les dérives menées par les partis politiques à vouloir aller vite, à préférer passer aux votes en cadence quand la réussite de telles démarches de mobilisation citoyenne passe par la recherche avant tout du consensus ou du consentement… en fait, PS, EELV, PCF et consorts négociaient en sous- main un accord pour une liste, et l’assemblée n’était qu’un alibi ou une façade pour donner un vernis démocratique, populaire et citoyen à leur manœuvres politiciennes…
Ainsi, lundi soir, des citoyens-ne-s gilets jaunes ou non, habitants des quartiers populaires se sont levés pour simplement exprimer leur déception et annoncer leur départ de cette démarche tronquée… Aussi, il n’était plus possible pour la France Insoumise de demeurer dans ce rassemblement rabougri d’un cartel de partis repliés sur eux-mêmes… qui avaient négocié et magouillé une liste purement partidaire. La meilleure preuve en est le pitoyable résultat : en première place, l’élu sortant EELV, incarnation du renouveau à 70 ans, dont les communistes et socialistes critiquaient l’absence de bilan d’opposant quelques semaines plus tôt, suivie par une socialiste, place inespérée pour un parti dont les deux élus sortants sont partis à laRem… et une troisième place à un responsable syndical, compagnon du route du PCF depuis 15 ans, et encore candidat sur leur liste aux dernières européennes… La gauche plurielle is « back » !
Pour la France Insoumise, l’idée d’une assemblée citoyenne pérenne où les citoyen-ne-s prennent la parole et reprennent le pouvoir n’est pas perdue, malgré l’avatar « Toulon en commun » et doit pouvoir renaître dans les prochaines semaines… et la France Insoumise y apportera tout son soutien !
Frédérique KRIEGEL & Luc LEANDRI
Co-chefs de file de la France Insoumise pour les municipales à Toulon
Ne s’agirait il pas plutot de l’échec du grouoe LFI Toulon Insoumise a obtenir la tête de liste à… la Seyne puis Toulon
L’échec de la France insoumise vient du fait qu’elle s’est détournée des classes populaires, pour embrasser une religion ! On connaissait l’Action catholique ouvrière, on a désormais la France soumise.