Solidaires avec « Challenges » pour la liberté d’informer

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La liberté d’informer ne peut pas être un délit ! Plusieurs sociétés de journalistes, signent un texte en solidarité avec « Challenges ». Nous nous joignons à eux, d’autant que dans le Var cette notion de « liberté d’informer » est trop souvent mise à mal.

« Les sociétés des journalistes et sociétés des rédacteurs et du personnel des Échos, du Point, de l’Humanité, de premières lignes, du Figaro, de France 24, de TF1, de Libération, du Monde, de TV5 Monde, de l’AFP, de Médiapart, des agences de presse et de ses trois syndicats (SAPHIR, SAPIG, SATEV) ainsi que la rédaction de l’Ebdo, Alternatives économiques et Abacapress s’indignent de la récente condamnation de Challenges par le tribunal de commerce de Paris, au motif que notre confrère aurait enfreint le secret des affaires. L’hebdomadaire économique a été sévèrement sanctionné -retrait d’un article paru sur internet ; interdiction de traiter l’affaire en question sous peine d’amende ; règlement des frais de justice- pour avoir informé ses lecteurs d’une procédure de « mandat ad hoc » concernant Conforama.

Le code de commerce qui impose un caractère confidentiel à une telle procédure a prévalu sur la liberté d’informer, l’un des principes fondamentaux de la République française et l’une des conditions de sa vitalité. Des juges issus du monde de l’entreprise ont de facto prononcé une décision transformant la liberté d’informer en délit.

Nous dénonçons ce jugement qui menace l’exercice de la profession de journaliste, en particulier de journaliste économique. Nous demandons aux pouvoirs publics, mais aussi à la justice, de garantir pleinement la liberté d’informer de manière indépendante et rigoureuse, garante d’une véritable démocratie. »

 

 

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