Soins de proximité dans le Var

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Soins de proximité dans le Var face au vieillissement de la population…et des professionnels de santé.

Un constat, et des solutions : c’est ce qu’a proposé, hier matin, en Préfecture, l’Agence Régionale de Santé (ARS) Paca, en présence de nombreux élus et représentants des collectivités territoriales.

Une rencontre en forme de feuille de route, pilotée par M. Philippe De Mester (à gauche sur le photo), directeur général de l’ARS Paca, qui a pris ses fonctions en début d’année, M. Sébastien Debeaumont (à droite sur la photo), délégué départemental du Var de l’ARS, et Mme Marie-Françoise Miranda, responsable du service « organisation premier recours ». La validation de ce programme ambitieux est fixée à la fin octobre.

Le constat : un vieillissement prononcé de la population
Si le Var est le 3ème département de la région en nombre d’habitants, il compte aussi la plus grand proportion de séniors : 30 % ont plus de 60 ans (contre 24% au plan national) et 11% ont plus de 75 ans.
Du côté des médecins libéraux, généralistes, spécialistes et paramédicaux, la pyramide des âges est défavorable, avec une forte proportion des plus de 55 ans. La répartition des spécialistes libéraux est inégale : 48 % d’entre eux exercent à Toulon, Hyères et La Seyne.

Les solutions : multiplier les structures d’exercice coordonné

Conference de l’offre de soins de proximité dans le Var – 04 avril 2019

Il existe déjà, dans le Var, quatre maisons de santé pluri professionnelles qui offrent des plages de consultation sans rendez-vous, une équipe de soins primaires à Camps la Source, et deux communautés professionnelles territoriales de santé qui regroupent des professionnels assurant des soins de premier et de second recours. L’objectif de l’ARS est de doubler ces structures d’exercice coordonné.

Il reste à définir l’offre hospitalière en pleine restructuration avec la mise en place du groupement hospitalier de territoire (GHT) qui réunit l’ensemble des hôpitaux publics du Var. Mais, hier matin, visiblement, l’hôpital public n’était pas au cœur du débat…

Nicole Fau

1 COMMENT

  1. Conférence de presse hier chez le Préfet avec quelques personnes de la presse conviées…dans une salle annexe.
    Bien sûr le sujet était « ah bon, il y a un problème dans le système de soins ? »
    Le Directeur actuel de l’ARS était présent…mais ils changent tellement souvent que chacun vient vous faire son numéro comme s’il découvrait la situation.
    Mes réactions :
    Bien sûr la faute est toujours du côté des médecins.
    Il est bien connu que les Falco et les Levy, Vitel etc.., ne cherchent qu’à garder leurs postes…Le terrain n’est pas leurs affaires. Si, juste serrer des mains lors des scrutins, ils savent le faire très très bien.
    Donc espérons un avenir dans 10 ans? C’est cela ? Ce n’est pas le numérus closus qui a tué les hôpitaux ni la médecine de ville, c’est une politique continue depuis 30 ans qui était basée sur le principe « moins il y aura de médecins, moins il y aura de prescriptions et de dépenses maladie ».
    Aujourd’hui certains hôpitaux du Var seront -non pas fermés – ça marque mal dans les médias- mais remplacés en des « dispensaires de campagne », comme en Afrique, et le « vaisseau amiral du GHT », l’hôpital Sainte Musse, se débrouillera comme il le peut avec une directive de l’ARS de diminuer régulièrement le nombre de lits et de personnels : un pari vis à vis duquel, je l’espère mes confrères et tout le personnel hospitalier s’élèvera…car il y en a assez de nous prendre pour des C… J’en appelle à un renversement de cette technocratie financière qui est mortifère pour l’hôpital public.
    Dr Alain LAFEUILLADE
    Chef de Service de Maladie Interne et d’Infectiologie.
    Membre du syndicat INPH

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