Jacques Mombet a été le médecin du XV de France de 1975 à 1995. En vingt ans, celui qui fut auparavant le « doc » du grand Agen (champion de France en 1962, 1965 et 1966) a eu le temps de bien connaître l’arrière-cuisine du rugby français. Aujourd’hui, il passe à table dans un ouvrage du journaliste Pierre Ballester à paraître le 5 mars : Rugby à charges, l’enquête choc (éditions La Martinière), dont L’Express publie des extraits sur son site Internet.
« Les amphétamines ont toujours existé dans le rugby et ailleurs, reconnaît Jacques Mombet. Dans les années 1970, des équipes entières en prenaient, d’autres non. » En France, la prise de ce stimulant est pourtant interdite depuis la première loi antidopage promulguée le 1er juin 1965.
Deux ans plus tard, ce produit destiné à stimuler le système nerveux passe à la postérité pour avoir entraîné la mort du cycliste Tom Simpson en plein Tour de France, sur les pentes du mont Ventoux. Les « amphets » se généraliseront dans les vestiaires de rugby, et y compris dans celui de la sélection nationale, selon le témoignage de Jacques Mombet : … Lire l’article d’Adrien Pécout