Se présenter à une élection législative n’est pas une démarche anodine.
La Constitution française de la Vème République accorde, à l’Assemblée Nationale, et par conséquent, aux députés qui y siègent, de très larges pouvoirs. En effet, si elle partage, avec le Sénat, le pouvoir législatif, elle, et elle seule, peut contrôler l’action du Gouvernement, et, le cas échéant, le sanctionner.
Pour cette simple raison, on n’élit pas un député, par habitude ou par routine. On ne l’élit pas, non plus pour s’opposer à quelqu’un, quel qu’il soit, mais pour adhérer à un programme, que le candidat propose et s’engage à soutenir s’il est élu.
La campagne qui précède l’élection ne doit pas être un champ clos où chacun règle ses comptes, même si certaines propositions doivent être fermement combattues, notamment celles qui relèvent d’un populisme racoleur. Les semaines qui précèdent l’élection doivent donner lieu à une large confrontation d’idées permettant aux électeurs de faire un choix éclairé.
Si l’élection marque la fin de cette campagne, elle est surtout le début d’une mandature, c’est-à-dire d’une période durant laquelle le député devra se concentrer exclusivement à sa mission, tant à Paris que dans sa circonscription. Cette nécessaire disponibilité est à l’origine de la loi sur l’interdiction de cumul, promulguée le 14 février 2014 et qui s’appliquera à tout parlementaire « à compter du premier renouvellement de l’Assemblée à laquelle il appartient suivant le 31 mars 2017 » soit, pour les députés, en juillet 2017.
Proposer une vision pour l’avenir, préciser la manière de mettre son projet en œuvre, aller à la rencontre de tous pour mieux percevoir les aspirations de chacun et mieux les prendre en compte, suppose de disposer d’une disponibilité de tous les instants peu compatible avec d’autres charges.
Suite à ma déclaration de candidature aux élections législatives des 11et 18 juin 2017, ma délégation de pouvoir du maire (urbanisme) m’a été retirée par arrêté du 3 février 2017.
Il s’agissait de ma seule délégation. Conformément au code général des collectivités territoriales, un adjoint ne peut rester sans délégation (du fait de l’existence de conseillers municipaux délégués)
Le conseil municipal du 24 février 2017 s’est donc vu dans l’obligation de me retirer mon poste d’adjoint.
Ont donc été confondues mes fonctions d’adjoint au maire depuis 15 ans et ma récente candidature aux élections législatives.
Mes fonctions m’ont été retirées parce que je me bats pour mes valeurs, mes convictions et la démocratie.
Alors que dans le même temps un adjoint mis en examen est maintenu à son poste d’adjoint au maire.
Ne souhaitant pas rajouter à la confusion, et voulant me consacrer à ma campagne, je me mets à dater de ce jour et jusqu’aux élections en réserve du conseil municipal.
Philippe Sans
Les prochains rendez-vous avec le candidat sont :
Lors des réunions de quartiers:
A la Serinette, le Jeudi 2 mars à 18h30
Au Bar Brazza, situé 21 ch. de la Serinette, 83000 Toulon
A Claret, le mercredi 15 mars à 18h30
Au Bar Modern Café, situé 280 av. de Claret, 83000 Toulon
Au Mourillon, le Jeudi 30 mars à 18h30 Au Restaurant l’AmbassadeToulon,situé79bd.Bazeilles 83100 Toulon
A Saint-Jean du Var, le Jeudi 13 avril à 18h30 Au Restaurant les 3 muriers, situé 107 bd. Maréchal Joffre, 83100 Toulon
Au Centre ville, le Lundi 22 mai à 18h30
Au Restaurant le Navigateur, situé 128 av. de la République, 83000 Toulon
Lors des grands meetings
A La salle de la Maison des Services Publics,
le mercredi 17 mai 2017 à 18h30
1624 Vieux chemin de Sainte-Musse, 83000 Toulon
A la salle de la Médiathèque du Pont-du-Las,
le Jeudi 1er juin 2017 à 18h30
447 av. du 15ème Corps, 83200 Toulon
A la salle de l’UPV,
le Jeudi 8 juin 2017 à 18h30
Place de la liberté, 83000 Toulon