« J’ai reçu ce jour l’intersyndicale sur la réforme des retraites, j’ai toujours répondu favorablement aux demandes des organisations syndicales qui désiraient que je les reçoive (la dernière en date étant sur le sujet de TRANSFIX).
Être à l’écoute a toujours été pour moi, une règle d’or sous réserve que l’on soit dans le respect mutuel. Je souhaitais néanmoins aujourd’hui clarifier quelques points afin d’éviter le mélange des genres entre revendications nationales et actions locales, avant de discuter du fond. Hélas je n’ai trouvé chez certains membres de l’intersyndicale que mauvaise foi et déni.
J’ai beaucoup de mal à croire que les insultes (« salope », « salle pute », « collabo ») à mon égard, devant la permanence municipale, n’étaient que du second degré et que je n’avais pas compris le sens caché du message.
Il me semble que l’agitation devant mon local de campagne qui s’est traduite factuellement par des coups réguliers contre la vitrine au point d’effrayer les personnes qui se trouvaient à l’intérieur (je le rappelle, l’intervention des forces de l’ordre a été nécessaire) soit réellement un moyen de communication et ne soit que le fruit de mon imagination !
Il semblerait que je n’ai pas le sens de l’humour ou que je manque d’intelligence : j’en prends acte. Fin de la discussion.
Je me permets d’espérer que nous allons rapidement retrouver la sérénité nécessaire afin que nous puissions échanger à nouveau sur le fond de cette réforme qui, n’en déplaise à certains, me touche et me préoccupe au plus haut point. »
Cécile Muschotti
Députée du Var