Ligne nouvelle Provence Côte d’Azur : Les élus décident et les provençaux trinquent  

0

Ligne nouvelle Provence Côte d’Azur »:Évitons un nouveau scandale financier et écologique !
Les élus décident et les provençaux trinquent
Si dans la loi LOM (loi d’orientation des mobilités) en cours d’élaboration, lÉtat parle de redonner la priorité aux trains du quotidien, il y inscrit pourtant de nouvelles Lignes à Grande Vitesse quitte à les appeler « Lignes Nouvelles » (LN) et à les tronçonner dans le temps. Pour plaire aux grands élus régionaux et départementaux ?

Nous souhaitons attirer l’attention de la presse et de la population sur les points suivants:
1. Le projet Ligne Nouvelle PCA (ex LGV PACA) – initié en 2005 – voit son coût prévisionnel s’envoler (X 6) pour atteindre plus de 25 milliards d’euros, alors même qu’une partie n’est plus au programme…
2. Ce projet de Ligne Nouvelle accroît les inégalités des territoires et la désertification des zones rurales. Il « favorise » les métropoles et le littoral déjà saturé. Il n’assure pas la sécurité du transport en cas d’accident majeur (Toulon est une ville maritime nucléaire).
3. Durant ces 14 années « d’études », aucune étude hydrogéologique n’a été produite. Les travaux annoncés feront courir des risques énormes, irrémédiables, aux réseaux d’alimentation en eau des sources et sous-sol de la région,en péril l’agriculture locale. Et les coûts risqueraient fort d’exploser…
4. Ce nouveau projet s’étale maintenant sur 40 ans et ne serait pleinement opérationnel qu’en 2060. Il ne tient aucun compte des évolutions techniques à venir en matière de transports et de mode de vie.
5. Le nouveau projet a été scindé en quatre phases. Une « concertation » avec la société civile sur les deux premières phases a été décidée par la ministre des transports, avec l’approbation des élus régionaux, et a débuté le 21 mars 2019. Or, le projet LN PCA fait partie intégrante de la loi LOM qui n’est pas encore adoptée.
6. La phase 1 du projet porte essentiellement sur des éléments de modernisation et de rénovation de la ligne actuelle qui sont déjà programmés et financés (à bien moindre coût) depuis 3 ans, par le CPER (Contrat Plan État Région) 2015/2020 conclu entre l’État et la Région.

Des questions se posent donc sur ce modus operandi :
Pourquoi cette dénomination de « phase 1 » ?
Pourquoi une concertation anticipée, avant la signature de la loi autorisant ce projet ?
Pourquoi embrigader la société civile dans une concertation qui porte sur des décisions déjà prises et qui sont du seul ressort des élus et de la SNCF ?
L’État n’ayant plus d’argent, et la Région PACA étant l’une des régions les plus fortement endettées, qui paiera ?

 

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.