Monsieur le Président, aujourd’hui nous sommes tous assurément un peu tristes et c’est pour faire part de leurs sentiments et de leurs impressions que les Z’ACRAU vous adressent ces quelques mots qui, soyez en pleinement persuadé, n’ont aucune intention masquée ou malveillante à votre égard.
Dire que les supporters sont déçus de cette fin de saison et d’une logique évidente, vous savez sûrement que nous attendons, que nous espérons toujours tant de choses, tant d’exploits de la part du RCT et cela, il est vrai, est souvent excessif, reconnaissons qu’à force d’avoir été comblés, gâtés, nous sommes évidemment devenus exigeants en restant tout de même clairvoyants.
Alors est-ce la motivation et l’envie qui font défauts, nous n’osons pas y croire, cela semble impensable et ne serait pas toulonnais.
À la maison, lorsque le petit fait une bêtise on voudrait le punir de dessert, mais on ne le fait pas de peur qu’il pense que l’on ne l’aime plus, et bien là c’est un peu pareil, c’est lorsque le coup est malheureux que l’on s’aperçoit que dans l’échec les liens se resserrent, que près d’une petite larme il y a un sourire réconfortant.
Il est vrai que depuis trois ans les échéances sont difficiles malgré un effectif qui parait généreux et s’il y a des questions vous seul pouvez répondre, et c’est là l’occasion de vous confirmer notre confiance, car si l’on dresse l’oreille, le monde médiatique et compatissant ne ménage pas ses élucubrations vénéneuses à l’encontre de notre club, chacun mange du pain et qu’il soit noir ou blanc il faut bien le gagner.
Mais disons le, ce dernier match est assez à l’image de la saison, une entame formidable et puis un certain vide, une partie en dents de scie et aussi une année où le soleil de Besagne à été caché par trop de nuages, la peste, les nombreuses blessures, l’EPCR, les contributions nationales, le manque de réussite, tout et un peu plus, mais alors arrêtons de trembler.
Avec notre RCT, notre aïeul, notre minot, nous avons connu tant d’aventures, tant de victoires, tant de titres, certainement que demain son histoire repartira sur cette avenue des légendes qu’il a toujours foulé de ses crampons rageurs.
Voilà, une lettre ouverte comme notre cœur, un peu de noir et tant de rouge, nous serons tous à Mayol, d’ailleurs nous y sommes déjà, ensemble avec vous pour notre cher RCT !
