Dans la confusion ambiante, on se demandait quels étaient les objectifs que défendrait la candidate officielle (quoique contestée) des autoproclamés « Républicains ». Quelles étaient les idées qui pourraient désormais la distinguer du mouvement de M. Macron, dont les sirènes charment jusqu’à M. Estrosi, dont la constance dans les convictions n’a il est vrai jamais été la principale caractéristique.
Alléluia. Nous le savons désormais ! Dans une récente réunion relatée par Var Matin, celle-ci a éclairé sa démarche.
Veut-elle être élue pour défendre des idées ? Pour défendre le territoire ? Pour représenter une réelle opposition à M. Macron ? Non, rien de tout cela.
Son « principal objectif », annonce-t-elle, est « d’empêcher que cette circonscription tombe aux mains de l’extrême-droite » (sic).
On peut supposer que je représente à ses yeux, au même titre que tous les électeurs qui ont voté Marine Le Pen, « l’extrême droite ». Il faudra d’ailleurs un jour qu’on m’explique.
Mais toujours est-il que la logique annoncée de Mme Dumont est donc bien de se prêter à toutes les compromissions, quitte à renier des convictions de façade, pour éviter que 34% des Français, et près de 52% dans cette circonscription, soient représentés à l’Assemblée Nationale.
Une conception vraiment particulière, et surtout bien triste et bien méprisante, de la démocratie.
Les électeurs apprécieront…
Philippe LOTTIAUX