La lutte contre le racisme et l’antisémitisme constitue une question essentielle pour la démocratie et la cohésion nationale, en faveur de laquelle le Gouvernement est pleinement mobilisé. Un plan national de lutte contre le racisme et l’antisémitisme a ainsi été élaboré et décliné sur une période de trois ans en 40 actions opérationnelles, financées par une enveloppe dédiée de 100 M€.
Cette stratégie nationale est déclinée au plan local au sein d’instances dédiées à son application : les comités opérationnels de lutte contre le racisme et l’antisémitisme (CORA) chargés d’élaborer des plans territoriaux, co-présidés par le Préfet, le Procureur de la République et le Directeur académique des Services de l’Education Nationale. Le comité opérationnel du Var a été installé en présence de M. Gilles CLAVREUL, délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, placé sous l’autorité directe du Premier Ministre, hier mercredi 2 mars 2016
La lutte contre le racisme et l’antisémitisme
Déclarée grande cause nationale 2015 par le Président de la République, lors de ses vœux aux Français le 31 décembre 2014.
Le 17 avril 2015, le Premier Ministre Manuel VALLS annonce le Plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme qui se décline en 40 mesures concrètes autour de quatre grandes priorités :
- Mobiliser la Nation
- Sanctionner chaque acte raciste ou antisémite et protéger les victimes
- Protéger les utilisateurs d’internet de la propagation de la haine
- Former des citoyens par la transmission, l’éducation et la culture
° mise en œuvre coordonnée par la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme (DILCRA) rattachée au Premier Ministre.
° 3 ans : 2015-2017
° 2 axes de travail : éducation/prévention et répression.
Appel à projets DILCRA « mobilsés contre le racisme et l’antisémitisme »
° 3 associations retenues dans le VAR
– Théâtre Liberté : réalisation de films « Dignités » par des jeunes : outils de sensibilisation et de prévention
– Espace Méditerranée : « Luttons ensemble contre le racisme » : organisation de tables rondes, documentaires, visites de lieux de mémoire
– ASTI Var : actions de lutte contre les discriminations
° Montant attribué : 42 000€
Plan d’actions départemental
Recueil et analyse des données
- Collecte des données auprès de chaque institution (Police, Justice, Education Nationale, DDCS, Droits des femmes) :
- Identification du nombre et de la nature des actes de racisme et d’antisémitisme,
- Analyse des contextes locaux, problématiques,
- Sanctions prononcées, ressources identifiées,
- Entretiens avec une quinzaine d’acteurs de terrain : champ économique, associatif, religieux, culturel, représentant de la société civile (contextes locaux, actions déjà engagées, ressources locales, publics concernés…) et suggestions pour lutter contre le racisme.
Élaboration du diagnostic et des priorités
Cette phase donnera lieu à la production d’un document écrit qui déterminera les problématiques particulières en matière de racisme et d’antisémitisme au sein des territoires (emploi, logement, éducation, loisirs…).
Cela permettra de :
- proposer des actions adaptées au contexte local et inscrites dans les 4 grandes orientations du Plan national (par exemple : en direction des médiateurs, actions pédagogiques en milieu scolaire, activation des valeurs de la République, aide aux victimes, éveil de la conscience civique…) ,
- permettre l’engagement et la mobilisation de l’ensemble des acteurs publics et privés.
L’insinuation d’un haut-fonctionnaire : une forfaiture !
En visite à Toulon hier, le délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, Gilles Clavreul, a profité de l’installation dans le Var d’un comité opérationnel de lutte contre le racisme et l’antisémitisme pour attaquer une « extrême-droite » tirant un profit du « positionnement identitaire très violent » : « On voit comment aujourd’hui, sous couvert d’une vision avenante, très civilisée, très civile, un discours de clivage est en train de s’insinuer dans une certaine normalité et un certain confort avec l’apparence du bon sens ». Grosse ficelle pour parler du Front National.
Monsieur Clavreul, énarque et payé comme préfet avec l’argent public, avec notre argent, se croit en droit de stigmatiser un parti politique légitime, sans l’existence duquel nous n’osons imaginer les conflits et drames encore plus important que connaîtrait notre pays.
Les bancs des grandes écoles, les appartements des beaux quartiers ou les salons douillés que fréquentent Monsieur Clavreul sont bien éloignés de la réalité que vivent nos compatriotes. 40 ans de folle politique migratoire ont importé sur notre sol le choc des civilisations. Mains propres et tête haute, le Front National continuera à crier les mêmes vérités et les mêmes solutions qui, recevant l’assentiment de nos compatriotes toujours plus nombreux, permettront demain de retrouver une France apaisée.
Amaury NAVARRANNE
Conseiller régional PACA, conseiller municipal et responsable FN de Toulon