Jeudi dernier, lors d’un conseil réuni à Garéoult, la communauté de communes du Val d’Issole a franchi un palier. En effet, les élus ont adopté à l’unanimité le transfert de trois compétences essentielles. La création, l’aménagement, l’entretien et la gestion de zones d’activité industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale et touristique est la première d’entre elles. Elle permet notamment à cet ensemble de huit communes de bénéficier de la fiscalité professionnelle unique. De surcroît le les compétences telles que la petite enfance, le sport et la culture permettront à l’intercommunalité de bénéficier d’une dotation globale de fonctionnement bonifiée de plus de 700.000 euros contre 70.000 euros précédemment. Certains pourraient penser que le choix pouvait être fait précédemment. Mais cela n’est pas toujours aisé de faire le consensus d’autant que les principaux dirigeants avaient misé sur la création de la communauté d’agglomération Provence verte en 2014. Une agglomération qui n’a pas vu le jour du fait du refus des communes de Sainte-Baume Mont-Aurélien. De plus, la lourdeur administrative impose aux élus et techniciens de peser le pour et le contre avant de prendre une décision.
A partir du 1er janvier 2016, les élus du Val d’Issole pourront mieux travailler et surtout investir pour le développement des communes qui sont Garéoult, La Roquebrussanne, Méounes, Forcalqueiret, Sainte-Anastasie, Néoules, Mazaugues et Rocbaron. Et ce sans augmenter la fiscalité locale. Avant que naisse définitivement le projet d’agglomération en Provence Verte. Mais comme le disent certains maires : « Si l’agglomération devait encore échouer, nous nous sommes donnés les moyens de bien travailler en petit comité ».
Jean-Pierre Morin, le président, nous explique les choix effectués par la communauté de communes Val d’Issole
Alain Revello
