Le Liberté : Entre tradition et modernité : les nouveaux rites

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Conférence
mardi 23 janvier 20h

Entre tradition et modernité : les nouveaux rites
Thème par excellence de l’ethnologie, les rites font l’objet de nombreux travaux. À l’heure où l’on parle d’une société individualiste, technicisée, désenchantée, nous interrogerons la place et la signification des rites dans les pratiques sociales contemporaines. Comment passons-nous les étapes successives de notre destinée ? Comment se fait le passage des générations ? Autour de cette table ronde nous accueillons des anthropologues, journalistes et artistes qui puisent dans les traditions et nos pratiques contemporaines pour mettre en oeuvre de « nouveaux » rites de passage…

AUDREY SOURIAU
Après des études de journalisme, Audrey Souriau rejoint RCF Méditerranée en octobre 2006. Elle réalise des interviews et des reportages pour l’information locale et participe à l’animation du magazine de la rédaction le lundi soir. Depuis 2015, elle est rédactrice en chef de la radio et directrice du site de l’ouest Var.

MICHÈLE FELLOUS
Africaniste à ses débuts, Michèle Fellous a, par la suite, travaillé en France et aux États-Unis. Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages, dont De l’état de fille à l’état de mère (éditions Meridiens-Klincksieck, 1988), À la recherche de nouveaux rites (éditions L’Harmattan, 2001), Le Cimetière du Borgel à Tunis, patrimoine en péril (éditions Glyphe, 2016). Elle est également co-auteure de la série documentaire Les rites de passage, rites de naissance, rites d’adolescence, rites de mort diffusée sur Arte et A2 en 1997.

JEREMY DEMESMAEKER, COMPAGNIE DODESCADEN
Hybride chorégraphique installé à Marseille, la compagnie Dodescaden est dirigée par Laurence Maillot et Jeremy Demesmaeker. En 2013, ils reçoivent le prix de la Recherche aux Hiverôclites au festival Les Hivernales à Avignon et bénéficient d’une aide à la Recherche de la Région Paca et de la ville de Marseille pour la création, alors en cours, de Rues Intérieures (2014). Depuis lors, ils construisent leurs pièces sous l’angle de la transversalité. Depuis Rues Intérieures, Jeremy Demesmaeker et Laurence Maillot affirment un processus de création transversal en conviant philosophes, anthropologues, sociologues, artistes à venir réfléchir et questionner à la fois les thématiques de leurs pièces et leurs modes d’écriture et de restitution qui s’articulent autour de cette question : dans quel état est le corps aujourd’hui et pour quelle société ? Dans le cadre du Centenaire Jean Rouch 2017, ils créent le projet chorégraphique Les Maîtres Fous à l’occasion duquel ils collaborent étroitement avec le Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative (LESC), l’Institut d’ethnologie méditerranéenne, européenne et comparative (Idemec) et le Centre Norbert Elias.

OLIVIER REBUFA
Olivier Rebufa est né à Dakar en 1958. Il s’installe en France à l’âge de quinze ans. Aujourd’hui, il vit et travaille entre Marseille, le Sénégal et la Guinée Bissau. Autodidacte, il commence la photographie à la fin des années 1970 avant d’obtenir une licence en arts plastiques en 1996. C’est en 1989 qu’il se fait connaître en tant que plasticien et photographe grâce à une technique unique qui consiste à intégrer son autoportrait photographique à des univers miniatures reconstitués, entouré de poupées, de figurines, de jouets ou de maquettes. Ses œuvres ne sont pas dénuées d’humour et jouent avec le réel et l’artifice. Ses principales expositions personnelles ont eu lieu dans le cadre de la Biennale internationale de la photographie au Musée de Marseille ou encore à la Maison des Rencontres Internationales de la Photographie à Arles, au Canada et à Paris. Il retourne au Sénégal durant l’année 1998 en quête d’identité et de souvenirs. Il y retourne ensuite à plusieurs reprises, notamment pour recueillir des témoignages, des histoires et des relations pour son projet Keur Danou à travers duquel il raconte ses sensations africaines, ses réminiscences de l’enfance ainsi que les chocs culturels, économiques et religieux. Dans les années 2000, il lance un nouveau projet lié à ses origines africaines, Kawat Kamul, en travaillant autour des questions liées à l’artiste et au chamane, autour de la sacralité d’une œuvre d’art.

EVA DOUMBIA
Eva Doumbia est metteure en scène et auteure. Née à Gonfreville-l’Orcher dans la banlieue du Havre, elle se définit comme métisse autant du point de vue ethnique, culturel que social. Après des études de Lettres modernes et théâtrales à l’Université de Provence, elle se forme à l’Unité nomade de formation à la mise en scène auprès notamment de Krystian Lupa, André Engel, Dominique Müller et Jacques Lassalle. Son travail consiste en un pont culturel entre Marseille, où elle vit, l’Afrique (Abidjan, Bamako, Ouagadougou, Niamey, Brazzaville, Libreville) et les Caraïbes. Elle commence la mise en scène à partir de ses propres textes, puis de ceux d’Aristide Tarnagda, Léonora Miano, Dieudonné Niangouna, Marie-Louise Bibish Mumbu, Chester Himes, Maryse Condé, Jamaica Kincaid, Yanick Lahens, Fabienne Kanor, Edward Bond, Alfred de Musset, Fabrice Melquiot, Kouam Tawa, Peter Turrini, Bertolt Brecht… Son premier roman, Anges fêlées, est publié aux éditions Vents d’ailleurs dans la collection Fragments.

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