Le droit à la Santé pour tous : Un enjeu majeur

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La fédération du VAR du PCF

Nous vivons une crise de civilisation que le coronavirus fait éclater au grand jour ! Les masques tombent, le responsabilité du libéralisme économique est patente.

Crise sanitaire et économique
Le virus est catalyseur d’une crise économique qui avait commencé avant le déclenchement de l’épidémie, comme les économistes communistes l’avaient annoncé, avec d’autres. La double crise, sanitaire et économique, exprime la domination du capital, avec sa logique, ses pouvoirs, son coût. Elle explique largement le retard pris dans l’adoption de mesures de santé publiques adéquates, voire leurs insuffisances irresponsables, confirmés par les aveux de l’ancienne ministre de la santé. Les expériences de la Chine ou de la Corée du sud, auraient dû nous éclairer.

Ne pas inquiéter les marchés financiers
Nos gouvernants restent focalisés sur l’idée de faire travailler, car il faut produire du profit ! À tout prix. Depuis des années, cette obsession du capital financier de baisse des dépenses publiques pour son rendement et son profit s’est opposée aux dépenses sociales et au développement des services publics. Cela a totalement fragilisé l’ensemble des services publics et particulièrement notre système de santé dont la dégradation et les défaillances sont si patentes. Nous en payons le prix fort aujourd’hui.

Un plan d’urgence tardif et pas à la hauteur
La « rallonge » budgétaire est essentiellement tournée vers le soutien au capital et aux profits. Pour l’hôpital : 2 milliards d’euros, alors qu’il en faudrait sans doute 10, et que le mouvement des personnels de santé en réclamait déjà 4 avant la crise du coronavirus ; Pour la filière industrielle de la santé (respirateurs, masques, médicaments, tests, etc.) : RIEN Les mesures de confinement sans test massif et sans traitement adapté n’ont que peu d’efficacité. L’austérité continue à tuer. Et les inégalités sociales font et vont faire des ravages. Dans le même temps où l’on applaudit les soignants, ne faut-il pas crier « de l’argent pour l’hôpital, pas pour le capital » ?

Pas d’union sacrée dans la lutte des classes
Avec l’état d’urgence sanitaire, en clair les pleins pouvoirs et les mesures liberticides par ordonnances, aux crises sanitaires et économiques s’ajoute une crise démocratique. Les remises en cause du droit du travail et des libertés sont au cœur du dispositif gouvernemental. Avec ces ordonnances votées pour un an, Macron s’est donné des outils de régressions sociales !

À l’international des milliards pour le capital
Si la France se porte garante pour 300 milliards d’euros, sur le plan européen, on assiste, comme en 2008, à l’injection massive de liquidités par la BCE (1000 milliards), mais sans rien changer aux règles fondamentales du capitalisme financier ! Cela produira les mêmes effets qu’en 2008 avec des conséquences plus importantes. Le G20, lui, a décidé d’injecter 5000 milliards de dollars pour soutenir les économies et sauver le capitalisme financier.

Alors que le choix de l’humain d’abord tombe sous le sens !
Le G20 fait le choix de la finance !

 

Le Var n’est pas épargné
Le PCF varois dénonce depuis longtemps les conditions dans lesquelles évoluaient les hôpitaux varois. Les différents plans de financement de la sécurité sociale, votés par tous les libéraux de droite comme de gauche, montrent combien l’obsession de la réduction des dépenses de santé était une aberration économique et une catastrophe humanitaire pour les hôpitaux publics et les Ehpad.

Avec les personnels soignants en luttes, et particulièrement ceux des urgences de l’hôpital du CHITS, les communistes ont été de tous les combats, faisant des propositions alternatives pour le droit à la santé pour tous avec l’hôpital public au cœur.

Ils proposent depuis de longs mois et particulièrement à l’occasion des élections municipales, la construction de centres de santé pluridisciplinaire dans tous les territoires, à côté de l’hôpital public.

La réalité de l’évolution de la pandémie dans le Var est difficile à cerner ! Mais pour une population d’un peu plus d’1 million de personne, dont un tiers de perssonnes âgées, nous en sommes à 25 décès (évolutif), et 90% des personnes hospitalisées rentrent chez elles

La situation appelle un autre modèle de société, un autre ordre mondial basé sur la réponse aux besoins des peuples et aux enjeux pour la planète

Les nationalisations qui seraient envisagées en France, en Allemagne, voire aux États-Unis ne sont que temporaires et ne remettent pas en cause le système, car leurs critères de gestion ne seraient pas modifiés. Ce sont ceux de la rentabilité qui seraient prédominants !

Au mieux la souveraineté de certains secteurs pourrait être retrouvée.

Le libéralisme économique montre son incapacité à répondre aux enjeux de civilisations et à ceux de la planète il est temps d’engager une véritable révolution culturelle, économique et démocratiques.

Le PCF propose des dispositions d’urgence
-L’urgence c’est l’Humain d’abord !
-Dotation du Fonds pour 10 Mds pour les hôpitaux et le système de santé.
-Construction de plusieurs hôpitaux, achats de produits et matériels, embauches, formations d’urgence, revalorisation des rémunérations et des carrières.
-Compensation des exonérations de cotisations sociales auprès de la sécurité sociale.
-Création d’un Fonds d’urgence sanitaire financé par une contribution spéciale des banques, des assurances, des grandes entreprises, et par la CDC (caisse des dépôts) qui aura vocation à exiger de bénéficier du financement de la BCE à 0%, voire négatif.
-Disposition de soutien au pouvoir d’achat des ménages et des PME/TPE, commerçants, artisans, auto-entrepreneurs, agriculteurs, par la suspension des remboursements d’emprunts bancaires pour ceux qui le demandent, et sans frais.
-Blocage de la hausse des prix des produits alimentaires et de première nécessité.
-La France doit porter devant le G7 l’exigence de coordination à commencer par une fermeture de l’ensemble des bourses et marchés financiers.
-Rétablissement de l’ISF, suppression du plafond fiscal pour financer le fonds d’urgence.
-Gouvernance démocratique de ce Fonds.
-Soutien sous condition aux trésoreries des PME/TPE, artisans, commerçants agriculteurs et les secteurs les plus impactés… par des prêts à taux zéro (0%) ! (maintien de l’emploi et des salaires, pas de licenciement).
-Porter l’indemnisation du chômage partiel à 100% du salaire, y compris les primes.
-Suivi de cette aide par les CSE (comités sociaux et économiques).
-Une réserve de 4 Md€, qui pourra être abondée par des prêts de la BPI à 0%, pour le rachat ou la création d’entreprise de fabrication de matériels de santé (par investissement matériel public direct).

Pétitions : « De l’argent pour l’hôpital, pas pour le capital »
La fédération du var du PCF vous invite à la signer en ligne très largement
https://www.change.org/p/emmanuel-macron-des-milliards-pour-l-h%C3%B4pital-par-pour-lecapital/share_for_starters?just_created=true&tag_selected=economic_justice

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