Il fallait des nerfs de guerrier. Longue et périlleuse fut la conquête du Casino de Sanary. « Épique » : c’est le mot !
Il a fallu combattre avant que les Vikings Casinos puissent hisser leur étendard. Il a fallu aussi pourfendre la foule des sceptiques, des soucieux et des malveillants. Accepter les changements de cap. Essuyer les orages tout en préparant le nouvel assaut. Braver tous les dangers, relever tous les défis.
Au coeur de la tourmente, bien d’autres auraient rendu les armes, baissé les bras, renoncé. Pas ces hommes ni ces femmes, convaincus de la portée et de la probité de leur quête, et dont l’ampleur n’a fait qu’alimenter le courage.
Leurs chefs aussi ont fait acte de bravoure. Menant la flotte à bon port. Un drakkar minéral trône maintenant au milieu des pins, pour une escale de plus d’une décade. Celle-ci sera célébrée comme il se doit. Pour autant, pas de trêve pour le Vikings Casinos de Sanary. C’est juste une nouvelle aventure qui débute.
Une attractivité renforcée Une activité économique développée
Avec la construction et l’ouverture d’un casino de jeux, situé à proximité du futur échangeur autoroutier, la ville de Sanary-sur-Mer renoue avec sa vocation de cité balnéaire et confirme son label « Station de Tourisme ».
Cet établissement permet à la Ville de renforcer son attractivité touristique et culturelle, et contribue à créer de l’activité économique et donc des emplois, directs et indirects.
En outre, cette opération engendrera, à terme, un enrichissement du patrimoine communal, puisqu’à l’issue du bail d’une durée de 20 ans (qui se terminera en 2030), la Ville deviendra propriétaire de cet établissement.
L’établissement géré par le groupe Vikings Casinos sera ouvert :
du dimanche au jeudi, de 10h à 3h du matin,
les vendredis et samedis, de 10h à 4h du matin.
Le Casino est là ! Une grande victoire pour Sanary !
L’ouverture du casino est une grande victoire pour la Ville de Sanary. Ce dossier, retardé par de nombreux épisodes judiciaires, qui ont duré plus de quinze ans, a finalement connu un dénouement heureux. Après la conclusion d’une délégation de service public, le dépôt et l’obtention du permis de construire, l’obtention d’une autorisation de jeux auprès du Ministère de l’Intérieur, de nombreux recours, administratifs et juridictionnels ont entravé la mise en œuvre du projet. En juin 2017, le Conseil d’État confirmait la validité du permis de construire et de l’autorisation de jeux accordée à la société Vikings Casinos. Celle-ci entame en septembre 2018 son projet d’exploitation, conformément à la DSP signée avec la Ville. Les travaux, débutés il y a moins d’un an, s’achèvent aujourd’hui, avec près de deux mois d’avance sur la livraison prévue avec les entreprises (novembre 2018). Et près de six d’avance sur les obligations contractuelles fixées entre la Ville et le casinotier pour une livraison en mars 2019. Cette efficacité est le fruit d’un travail remarquable de la part de tous les acteurs de ce gigantesque projet.
Les dates clés d’un feuilleton administratif à rebondissements
2002 : le conseil municipal adopte une première fois le principe d’une DSP pour la construction et l’exploitation d’un casino.
8 juillet 2009 : la ville de Sanary-sur-Mer émet un avis favorable à l’exploitation des jeux sur le territoire de la Commune et autorise Monsieur le Maire à lancer une procédure de DSP pour le choix du futur délégataire.
14 avril 2010 : le choix du délégataire se porte sur la Société d’Exploitation du Casino de Sanary.
23 mai 2011 : dépôt initial du permis de construire.
26 août 2011 : recours devant le Tribunal Administratif de Toulon contre le permis de construire.
26 mars 2012 : la pratique des jeux de hasard au casino de Sanary-sur-Mer est autorisée par arrêté ministériel. Cette première autorisation est valable jusqu’au 28 février 2017.
6 février 2014 : la SAS Grand Casino de Bandol (groupe Partouche) obtient l’annulation de l’autorisation ministérielle de 2012, prononcée par le TA de Toulon.
3 avril 2014 : annulation du permis de construire par le tribunal administratif de Toulon à la demande des opposants.
26 mai 2015 : la CAA de Marseille rend l’autorisation de la pratique des jeux de hasard à Sanary, déboutant les opposants.
1er octobre 2015 : la CAA de Marseille casse le jugement du TA de Toulon et autorise le permis de construire, désavouant les opposants.
12 décembre 2016 : le Conseil d’État confirme la non-admissibilité du pourvoi des opposants.
24 février 2017 : le renouvellement de l’autorisation de jeux est obtenue par la commune jusqu’au 28 février 2022.
28 août 2017: la SAS GRAND CASINO DE BANDOL, malgré sa défaite, dépose un nouveau recours tendant à l’annulation de l’arrêté ministériel du 24 février 2017, portant renouvellement de l’autorisation de jeux.
21 février 2018 : les délibérations du conseil municipal approuvent la construction des ouvrages du casino, autorisent à déplacer les ouvrages annexes à destination hôtelière et leurs accessoires sur un autre emplacement afin de faciliter l’organisation de la desserte et du stationnement des véhicules sur la parcelle d’emprise du projet de casino ; permettent d’augmenter le nombre de machines à sous et de jeux, sous réserve d’autorisation complémentaire du Ministère de l’Intérieur, compte tenu des conditions de DSP fortement perturbées par les délais de recours.
16 mai 2018 : approbation du contrat de subdélégation de l’activité de restauration à la société Gaudefroy.
11 juillet 2018 : arrêté ministériel modifiant le tableau de l’offre de jeux. Le Ministre de l’Intérieur accorde 150 machines à sous au lieu des 100 prévues à l’arrêté initial.
Une perte évaluée à près de 8 millions d’Euros
La DSP du casino conclue en mai 2010 prévoyait, dans son compte d’exploitation prévisionnel, un montant de 7,5 millions d’euros de reversement communal au terme
de la 7ème année d’exploitation. Par ailleurs, le total des honoraires d’avocat depuis 2006
pour l’ensemble de ces procédures s’élève à 227.000 €. Dans ce cadre, la Ville de Sanary a
décidé de poursuivre en justice le casinotier Partouche, ainsi que les opposants qui se sont
acharnés à combattre le projet, au mépris des intérêts de la commune et de ses habitants.