Grimaud : Festival de théâtre – « Gueule d’Amour »

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Création de la Compagnie des Scènes d’Argens (Puget/Argens)
Dimanche 13 janvier 17h30 • Salle Beausoleil
Entrée libre (places limitées)
Organisé par le Service Culture & Patrimoine  » Gueule d’amour  » Création
Par la Compagnie des Scènes d’Argens (Puget/Argens)

Le parcours d’un Dom Juan pas comme les autres à travers le regard de sa sœur jumelle. De Lucien à Serge, de Juliette à Charlotte… des destinées se croisent, s’aiment, s’enrichissent, se déchirent… pour donner vie à une légende. L’inspiration que Serge Gainsbourg a trouvé en ces femmes a fait de lui un personnage éternel.

17h30 • Salle Beausoleil
Entrée libre (places limitées)
Organisé par le Service Culture & Patrimoine

« Gueule d’Amour » pour évoquer Serge Gainsbourg semble bien paradoxale, si l’on se souvient qu’il s’identifiait plutôt à un « homme à tête de chou ». Et si ce personnage cynique et arrogant qu’il laissait paraître était au fond qu’un être sensible et vulnérable ? Un homme généreux et attachant ? Chéri par sa mère, entouré de deux soeurs, dont une jumelle, Lucien Ginsburg (de son vrai nom) a été dès son plus jeune âge fasciné par les femmes. Complexé par son physique et doté d’une timidité maladive, ses relations avec la gente féminine s’annonçaient compliquées.
Mais voilà que l’homme a hérité d’une culture musicale très riche… et voilà que l’homme a du talent, de l’esprit, qu’il vénère la poésie. Et le voilà avec un charme fou.
J’ai choisi de donner à Liliane, sa soeur jumelle, le rôle de narratrice. Méconnue du grand public et malgré la grande distance qui les séparait, elle ressentait de près ce que vivait son frère. Le but étant de livrer aux spectateurs l’intimité de Serge Gainsbourg d’une façon tendre et fraternelle. Mon fil conducteur est le rapport avec les femmes de sa vie, qu’il soit amical, amoureux ou paternel. Toutes ayant un point commun : l’inspiration qu’elles lui procuraient et qui a fait naître une légende de son vivant… La légende que nous connaissons tous.
J’ai méticuleusement sélectionné des extraits de musiques et textes issus de son oeuvre pour agrémenter et illustrer la narration de Liliane, ainsi que des morceaux de compositeurs qu’il affectionnait particulièrement, comme Chopin, Dvorak ou Chet Baker.
Le décor est quasi inexistant. Une chaise et quelques accessoires viennent s’ajouter à un entourage sombre, ainsi que plusieurs effets de lumière et bien entendu… une machine à fumée.
Myriam Grélard

 

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