FN : Frédéric Boccaletti salue « la clairvoyance du Front national »
Dans un communiqué, Frédéric Boccaletti, secrétaire départemental du FN Var et conseiller régional, estime que « la situation de la Grèce est la démonstration de la clairvoyance du Front National quant aux conséquences dramatiques de cette Europe des financiers que l’on impose aux peuples du Vieux Continent. »
Pour l’élu frontiste, « l’Euro, présenté comme la panacée, (…) est devenu le nouveau veau d’or adoré par des responsables politiques, asservis par des banquiers avides, dont le dogmatisme n’a d’égal que le peu de considération qu’ils ont pour le peuple grec acculé au désespoir et à la misère. » Revenant sur le référendum qui a permis aux Grecs de s’exprimer « contre une austérité mortifère » pour « s’affranchir du joug des technocrates de Bruxelles« , Frédéric Boccaletti déclare que « comme pour la France en 2005, la Grèce est victime d’un déni de démocratie. »
EELV : Jean-Laurent Félizia dénonce « un accord scélérat »
Jean-Laurent Félizia, secrétaire départemental EELV, conseiller municipal au Lavandou, n’y va pas par quatre chemins pour parler de « l’accord scélérat » dans lequel il voit « un déni de démocratie et un affront fait à l’idéal européen ». Entre autres critiques sur les effets qui, selon lui, résulteront de cet accord, l’élu écologiste dénonce notamment « l’augmentation de la TVA de 8% à 23%, le départ à la retraite repoussé de 62 à 67 ans, le gel de 50 milliards de bien grecs pour recapitalisation du système bancaire et l’adoption de la clause « zéro déficit ». » Jean-Laurent Félizia regrette que « le Premier ministre soit obligé de revenir sur le plan humanitaire adopté par le Parlement grec suite à son élection (retour au Smic à 751€, interdiction de saisies immobilières des ménages surendettés, électricité et des repas gratuits pour 300.000 foyers en dessous du seuil de pauvreté, etc.) » et voit dans ce revirement, « une manière de faire capituler une politique qui défendait l’égalité sociale. »
