Les élections départementales des 22 et 29 mars 2015 seront un test politique important.
Ce sera un scrutin local à enjeu national.
Pour la première fois, l’ensemble des cantons sera renouvelé et donnera l’expression d’un rapport de force politique dans le pays. Et cela 2 ans après l’élection de François Hollande
En suite les politiques nationales influent directement sur les choix de gestion des collectivités locale.
Par exemple, La suppression par Nicolas Sarkozy de la taxe professionnelle tout comme la diminution des dotations de l’état aux collectivités par François Hollande ont des conséquences importantes sur les recettes des collectivités et donc sur leurs choix de gestion : Pour le Var les aides aux communes sont passées de 100millions d’euros à 30 en quelques années
C’est n’est donc pas un scrutin exclusivement local contrairement à ce que peuvent dire un certain nombre de candidats.
C’est dans ce contexte d’aggravation de la situation pour la grande masse de la population que vont se dérouler ses élections.
La politique menée par François Hollande au nom de la réduction de la dépense publique et de la baisse du coût du travail, génère l’austérité, affaiblit la France, frappe durement les familles, et désespère celles et ceux qui espéraient le changement.
Et la loi Macron en discussion à l’assemblée nationale va encore en rajouter !
Un gouvernement qui se soumet aux exigences du Medef, des actionnaires et des banques avec les conséquences dramatiques sur l’emploi, le pouvoir d’achat, les retraites et pensions, les droits des salariés, les services publics, l’environnement.
La crise politique s’aggrave de jour en jour, la base sociale du président et de son premier ministre ne cesse de se réduire. L’effet CHARLIE risque de s’estomper rapidement, le quotidien de chacun reprenant vite le dessus !
Cette crise politique est désormais une crise de régime, celle de cette monarchie présidentielle qu’est la 5ème République, l’avènement d’une 6ème république démocratique, solidaire est à l’ordre du jour.
Nous voulons un élan progressiste pour le département, en matière de transports, de sport, de culture, de santé, d’éducation, de logement, d’emploi, de réindustrialisation et de transition écologique…
Pour cela il faut rompre avec le dogme de la réduction de la dépense publique pour lequel la droite est en osmose avec le PS et engager sans tarder une réforme de la fiscalité, assurant les moyens aux politiques publiques de proximités.
La droite gère le département depuis plus de trente ans au service des plus riches, de la spéculation foncière et immobilière.
Les résultats sont accablants en matière d’emploi, de logement, de niveau de vie. Tous les chiffres parlent d’eux-mêmes, la droite et l’union patronale du Var ont des responsabilités écrasantes.
Regardons dans le canton la situation de la plupart des associations et des clubs sportifs, dont les bénévoles jouent un rôle important d’éducation, de formation et de lien social.
Regardons la situation des collèges ou par exemple celui de Cuers est conçu pour un peu plus de 500 élèves il en contient environ 700.
Regardons la place faite à la culture qui n’est pas conçu comme un acte fondamental d’émancipation mais comme un loisir qui serait une charge.
Regardons la situation des transports publics qui ont des retards d’investissements de plus de 20 ans, pourtant les dividendes sont versés aux actionnaires privés.
Et dans le même temps, dans le var les entreprises ont bénéficié d’un crédit d’impôt, le fameux CICE, se montant à plus de 77 millions d’euros.
Cet argent public doit être contrôlé et utilisé réellement pour l’emploi et la situation sociale des salariés du département.
Les départements sont un maillon essentiel des politiques publiques dans notre pays.
Avec 72 milliards d’euros de dépenses chaque année, ils gèrent notamment toutes les politiques sociales : assistantes sociales, versement des allocations de solidarité (RSA, APA, PCH, …), placement et suivi des mineurs étrangers, politiques en direction de l’enfance en danger, PMI, etc …
Pourtant En dépit de multiples protestations, leur existence même est menacée.
Leur sort en liaison avec la mise en place des métropoles n’est pas connu et les compétences des conseillers départementaux n’ont pas encore été clarifiées.
Nous sommes pour préserver l’échelon des départements tout en examinant les réformes à engager pour gagner en démocratie citoyenne et en efficacité de l’utilisation de l’argent public.
À contrario, La réforme territoriale engagée cherche uniquement à répondre aux impératifs de compétitivité des grandes entreprises, par la mise en concurrence des territoires, l’éloignement des citoyennes et des citoyens de leurs élu-e-s, la mise en cause des services publics pour préparer leur externalisation et le transfert aux grands groupes privés de tout ce qui est rentable.
Elle rompt avec les principes républicains d’égalité et de solidarité territoriale.
Cette réforme s’inscrit dans le cadre des politiques d’austérité qui cherchent à soumettre toute l’Union européenne aux exigences des marchés.
Les collectivités assurent 70% de l’investissement public et jouent un rôle indispensable de cohésion sociale et de solidarité.
En voulant supprimer « l’entrave à la concurrence » que constitue la clause de compétence générale des collectivités, le gouvernement est cohérent : il s’inscrit dans le cadre de la négociation du Grand Marché Transatlantique (TAFTA) que nous condamnons.
Le Front de gauche s’oppose à la fois à la politique d’austérité menée par le gouvernement et à l’offensive de la droite et de l’extrême droite.
Le Front national surfe sur les peurs et l’insécurité sociale!
Mais il ne remet pas en cause fondamentalement les critères de gestion de l’argent qui produisent l’austérité et génèrent tant de misère.
Au contraire, il s’inscrit totalement dans l’économie libérale, dans un capitalisme national.
Alors que les populations ont besoin de plus de solidarités, il stigmatise et marginalise !
Cette voie est un miroir aux alouettes dans une situation ou de plus en plus de gens sont fragilisés et cherchent une issue à leur propre situation
Nous voulons ouvrir une autre voie.
Nous affirmons qu’une alternative politique à gauche est possible !
La victoire des forces anti-austérité en Grèce avec Syriza ouvre la voie au changement en Europe.
Le peuple Grec a affirmé son refus de l’extrême droite xénophobe et raciste et sa volonté d’une Grèce de justice sociale et de solidarité.
Je veux condamner ici l’attitude de la BCE qui ferme les robinets des finances à un pays qui a choisit librement un gouvernement anti austérité.
Les candidates et les candidats que nous proposons, sont engagés-es pour une véritable Alternative A l’Austérité, du local au national.
Ce sont des femmes et des hommes de conviction, de terrain, qui s’inscrivent dans la construction d’une nouvelle majorité de gauche dans le pays et d’une refondation de la gauche dans le Var.
Notre seule boussole est l’intérêt général ; La démocratie et l’intervention des citoyens, étant les moyens de nos actions.
Notre ambition est de re créer un espoir à gauche pour faire diminuer l’abstention et modifier les rapports des forces politiques dans notre département.
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