Des livres et vous

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Et si nous (re)devenions humains ? de Sophie RABHI

224 pages
Format : 13.00 x 19.00 cm

ISBN : 978-2-330-17864-2
Prix : 18€
Éditions Actes Sud

L’humanité fait face à des enjeux sans précédent. Ils sont en grande majorité la conséquence des comportements humains. Comment en sommes-nous arrivés là ? Sommes-nous naturellement violents et destructeurs ? À partir de son expérience de petite fille, de maman, de pédagogue, d’entrepreneuse sociale et de chercheuse en humanité, Sophie Rabhi-Bouquet nous invite à renouer avec notre fonction première, celle de caregiver, c’est-à-dire de “donneur de soin”. Les recherches en neurosciences le prouvent, la violence n’est pas innée mais acquise.
Face à une actualité qui nous impose de changer ou de disparaître, retrouver nos qualités naturelles de bienveillance et de bientraitance constitue le prochain et inépuisable gisement sur lequel une nouvelle civilisation pourra s’établir durablement. Pour ce faire, il convient de considérer les motivations profondes qui guident nos actes, les stratégies que nous utilisons pour assouvir nos besoins et les possibilités dont nous disposons pour développer d’autres moyens que la violence. Partout dans le monde, des minorités mettent en oeuvre de nouvelles réalités respectueuses des écosystèmes et du vivant dans son ensemble. Ce livre, et ses outils pour agir, prétend contribuer à cet effort commun sans concession.

Dictionnaire amoureux de Flaubert de Régis Jauffret
dessins d’Alain Bouldouyre

480 pages
Format : 132 x 201 mm
EAN : 9782259310611
Prix : 28€
Éditions PLON

Loin des idées reçues et des poncifs sur Flaubert, Régis Jauffret nous invite à découvrir sa vie et son oeuvre et des aspects méconnus de sa personnalité : l’homme tonitruant et hâbleur qui se cachait derrière un des écrivains incontournables des lettres françaises.
« Depuis longtemps la postérité s’est chargée de peinturlurer Flaubert. Il est admis aujourd’hui qu’il mena toujours une vie d’ermite dans sa maison isolée de Croisset, que son père l’écrasait de sa personnalité, que sa mère était possessive jusqu’à l’empêcher de se marier, de fonder une famille, bref, de quitter le nid. Nous verrons dans cet ouvrage à quel point ces poncifs sont controuvés. En outre, je me permets à plusieurs reprises d’évoquer le Flaubert tonitruant, hâbleur et par certains aspects assez grotesque qu’évoquent à l’occasion ses contemporains. Ce n’est certes pas pour l’accabler, au contraire cette facette de sa personnalité me semble presque attendrissante et fait de lui un commensale des pantins que nous sommes. Et puis, que voulez-vous, j’ai toujours préféré les humains aux dieux.
Si je fus humble dans ma tâche – sans humilité, la littérature se fane au fur et à mesure de son apparition sur le papier, l’écran, le papyrus – je n’ai pas hésité à faire preuve d’une grande familiarité envers le maître. J’ai passé près de cinq années en sa compagnie, il est devenu pour moi une sorte de camarade d’outre-tombe. Un ami que j’ai pris souvent dans mes bras, malgré son corps fumeux de fantôme et avec lequel je me suis régulièrement disputé jusqu’à la fâcherie. Néanmoins, je n’ai jamais poussé le ridicule jusqu’à me prendre pour lui car je suis assez occupé à me croire vaniteusement moi-même et à finir mon œuvre à laquelle je tiens davantage qu’à celle de notre Gustave. Je devrais m’abstenir de proférer pareil blasphème. À force de sincérité les romanciers se montrent mufles. »

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