crédit photo : http://www.plagelelagon.com/fr/restaurant-plage-le-lagon.php
Durant l’été 2014, le secrétaire d’État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, promettait aux exploitants de plage la mise en place d’un groupe de travail visant à adapter le décret plage. Avec le remaniement ministériel intervenu entre temps, le dossier ne semble plus être une priorité. «Cela fait 8 ans qu’il en est ainsi et que rien n’avance. Nous avons rencontré les ministres successifs, et si à chaque fois, nous avons l’impression d’avoir une oreille attentive, d’être sur la bonne voie, les gouvernements sont remaniés et on repart à zéro» constate le président de la Fédération Nationale des Plages-Restaurants (FNPR), René Colomban.
À ce jour, ni la FNPR, ni l’ANEL (Association Nationale des Elus du Littoral), ni l’UMIH (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie) n’ont obtenu de rendez-vous, pourtant promis, au ministère.
Depuis 2006, les exploitants de plage sont totalement enserrés dans un texte restrictif, tant au niveau des superficies d’occupation, que des périodes possibles d’exploitation, ne pouvant réaliser de projet entreprenarial, devant démonter leurs installations systématiquement chaque année, et ne pouvant apporter une valorisation à cette économie littorale, actuellement très porteuse.
L’application du Décret Plage, au fur et à mesure du renouvellement des concessions, tel qu’il est écrit actuellement, entrainera la destruction d’établissements emblématiques, tandis que Nice se verrait amputée d’une partie de son occupation, tout comme Cannes qui verrait disparaitre cinq établissements. A Pampelonne, le schéma d’aménagement prévoit la destruction de tous les établissements avant les aménagements dunaires et des réinstallations bien plus limitées. Cela ne serait pas sans conséquence sur l’économie touristique qui est liée aux activités des établissements de plages et entrainerait la disparition de près de 2000 emplois sur la Côte d’Azur.
«L’économie du littoral fonctionne, crée des emplois, des richesses, les plages françaises et leur gestion sont montrées en exemple. Pourtant, nous n’avons aucune perspective sur l’avenir de nos établissements. Dans le contexte économique actuel, il nous semble aberrant de ne pas soutenir cette économie touristique porteuse» poursuit le Président.
Pour Geneviève Rebufat, avocat-conseil auprès de la FNPR, «les exploitants de plage ont totalement été oubliés dans la loi littoral. Il semblerait que l’on s’oriente aujourd’hui vers des solutions au cas par cas, des décisions prises au niveau local, ce qui est très insuffisant et compliqué à gérer pour ces chefs d’entreprises qui sont dans l’incertitude.»
La FNPR tiendra une table ronde sur la situation des restaurants de plage le mercredi 25 février 2015 à 14h au Salon des Plages de la Grande-Motte.
La Fédération a proposé des motions de modifications, soit :
- – maintien du seul critère de la surface ou adaptation saisonnière suivant les pics de fréquentation (et non plus le cumul de quatre critères)
- – le maintien des établissements démontables et démontés seulement en fin de concession (sauf pour les emplacements à risques)
- – et enfin la reconnaissance et le maintien de certains établissements emblématiques
René Colomban,
Président de la FNPR
Monsieur Fabius assure le développement touristique … Je demande a voir…
Je suis hôtelier à Saint-Tropez
Ma mère a ouvert l’hotel en 1972
Mes clients vont a la plage déjeuner toute la saison de Mars à Novembre
Les propriétaires de villas y vont quand ils viennent les week-end hors saison aussi à Noël chaque vacances scolaires…etc
Bref toute l’année
Pourquoi foutre dehors les travailleurs qui paient leurs impôts chez nous
Parce que l’hiver ils vont se bronzer en Asie ou aux Antilles,en Amérique du Sud, là où est le soleil dont ils ne peuvent pas profiter l’été.
Merci à tous les idiots qui nous font subir des normes inutiles et qui sont jaloux de ceux qui bossent vraiment pour se payer du bon temps
Laissez-nous vivre… Merci