Classic’ A Saint-Raphaël

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En 2020, le festival Classic’ à Saint-Raphaël devait prendre un tour nouveau en pro- posant deux éditions, l’une en juillet, l’autre en août parce que la ville de Saint-Raphaël défend toutes les esthétiques musicales et que le public y est nombreux à aimer la musique classique

La Pandémie ayant fortement impacté les événements culturels et artistiques du mois de juillet, le festival reprend ses quartiers d’origine, en août, grâce à la volonté de la ville de soutenir les arts et les artistes en ces temps difficiles.

Les éditions de juillet et août ont été fusionnées en une seule édition qui rend hommage à L.V Beethoven dans le cadre du 250ème anniversaire de sa naissance, célébrée dans le monde entier.

Classic’ A Saint-Raphaël

Festival international de musique de chambre, Classic’A Saint-Raphaël se déroulera les l17,m18 et m19 août. Beethoven sera élu roi de la musique.

Organisé depuis 2018 par la ville de Saint-Raphaël, la direction artistique du festival a été confié à un soliste d’envergure, le violoncelliste Frédéric Audibert qui nourrit la programmation de ses nombreuses rencontres artistiques internationales. Le festival Classic’A Saint-Raphaël complète l’offre classique à deux périodes charnières de l’été. Ses dates ont été choisies pour que le public local puisse être touché plus facilement hors de ses périodes de vacances. Mais il s’adresse aussi aux amateurs de tourisme culturel nombreux à fréquenter la Provence en été.

C’est un festival dirigé par un musicien de grande envergure dans un total esprit d’excellence et de convivialité avec une préférence pour les programmations moins formatées que durant les saisons hivernales institutionnelles. Le violoncelliste Frédéric Audibert aimant par-dessus tout le partage et les rencontres musicales, le public assiste à des concerts émouvants et brillants de virtuosité. Il donne aussi l’occasion à plu- sieurs reprises de rencontrer les musiciens avec qui s’instaurent de riches échanges.

Le lieu du festival, le parvis du musée d’Archéologie, possède une acoustique magnifique parfaitement adaptée à la musique de chambre.. Les murs de la cour élargissent le spectre sonore avec puissance et rondeur.

Niché au coeur de la Provence, le festival est implanté dans une ville d’histoire et plus largement dans une région, la Région Sud, qui a mis la culture au coeur de ses ambitions pour mettre en valeur ses territoires et faire vivre les arts et la culture aux plus près des populations tout en soutenant des événements qui rayonnent au-delà de ses frontières.

Grâce à une programmation pointue mais très facile d’accès, les meil- leurs artistes internationaux, des tarifs plus qu’abordables, et une grande générosité, le festival Classic’A Saint-Raphaël est un puissant vecteur de cohésion sociale tout autant qu’un brillant outil d’attraction touristique.

Happy Birthday Beethoven
La troisième édition du festival Classic’A Saint-Raphaël se déroulera du 17 au 19 août et célèvrera le 250ème anniversaire du compositeur L. V Beethoven. Le violoncelliste Frédéric Audibert directeur artistique du festival a invité de fabuleux musciens : Olivier Gardon, piano, Laurent Cabasso, piano, François Mereaux alto, Alexandre Dubach violon.

La villle de Saint-Raphaël vous donne rendez-vous pour la troisième édition de son festival de musique de chambre. Après des mois éprouvants les mélomanes ont envie de faire le plein de musique vivante. Le festival s’empresse de les satisfaire moyennant l’observation de toutes les mesures sanitaires en vigueur. Convivialité, exigence mais aussi accessibilité des programmes, cette troisième édition offre trois temps forts avec des solistes internationaux, des compositeurs que le public affectionne (Beethoven, Paganini, Chopin) mais aussi d’autres moins connus, dont Alessandro Rolla, professeur de Paganini.

Happy Birthday Ludwig

Le festival organise la programmation autour du 250ème anniversaire de la naissance de l’un des plus grands compositeurs de l’Histoire de la musique : Ludwig Van Beethoven. Elle est articulée autours des oeuvres du composi- teur mais aussi d’oeuvres écrites par d’autres compositeurs se référant à ses modèles d’écriture ou ceux qui l’ont précédé et dont il s’est inspiré.

Deux grands pianistes, Laurent Cabasso et Olivier Gardon orchestreront le dialogue entre Beethoven et Chopin. Beethoven a définitivement inscrit la sonate pour piano comme genre noble de la musique, et a à jamais changé le regard porté sur le genre par les compositeurs qui l’ont suivi. Chopin en a fait son unique objet d’écriture. Cette double articulation est passionnante pour le public car elle rendra compte de manière vivante de la manière dont ces deux grandes figures du classicisme et du romantisme ont défini le piano. Instrument que Chopin a exploré de manière systématique tandis que Beethoven s’ouvrait à toutes les formes de musique. On sait que Chopin jouaient les sonates pour piano de Beethoven en privé en particulier l’opus 26 avec une prédilection pour la «marche funèbre». S’il trouvait la figure de Beethoven impressionnante, son affection se portait plus sur Mozart.

Comme témoignage de l’obsession de Chopin pour le piano et de tout ce qu’il lui a apporté, Laurent Cabasso a choisi des oeuvres totalement emblématiques. En premier lieu, le 1er Scherzo en si mineur op. 20, une pièce ludique en apparence où Chopin joue avec la technicité mais qui est très sombre dans le fond, enfiévrée et audacieuse. Pour suivre, la 1ère Ballade en sol mineur op. 23 , l’un des chefs-d’oeuvres de la littérature pour piano, un joyaux de la musique que le réalisateur Roman Polanski a utilisé dans son film Le Pianiste. Chopin étant le premier compositeur à introduire la notion de Ballade en musique jusque-là réservée à la littérature. Laurent Cabasso jouera aussi deux mazurkas, la mazurka n°2 op. 59 en la bémol majeur et la mazurka op. 7 n°3 en fa mineur. Chopin a composé plus de 60 mazurkas, de 1825 à 1849, de ces pièces traditionnelles polonaises, il a crée un genre nouveau marqué de son propre sceau.

Enfin, Laurent Cabasso interprètera la très célèbre «Polonaise héroïque» en lab majeur op. 53, qui exige des compétences exceptionnelles de la part de l’interprète.

Paganini, les trilles du Diable
Lorsque l’on parle de compétences exceptionnelles, on pense aussi aux célèbres Caprices pour violon de Nicolo Paganini, compositeur qui admirait Beethoven. Ils seront interprétés par un grand spécialiste de ce répertoire virtuose s’il en est : le violoniste suisse Alexandre Dubach. Nicolo Paganini violoniste super star qui faisait se pamer les dames et qui, dans ce domaine, n’avait rien à envier à son très célèbre professeur Alessandro Rolla . Ce der- nier d’après Stendhal, provoquait l’évanouissement des dames en jouant de l’alto. Auteur de plus de 600 oeuvres, Alessandro Rolla a d’ailleurs fortement contribué à donner ses lettres de noblesse à l’alto. Le très talentueux Fran- çois Mereaux, alto solo de l’orchestre philharmonique de Monte Carlo s’ins- crit dans le droit héritage de Paganini. Il jouera avec le violoncelliste Frédéric Audibert et le violoniste Alexandre Dubach, le trio n°2 en la majeur. Il inte- prètera également le duo avec lunettes obligatoires Wo032 pour alto et violoncelle.

Beethoven, inventeur de la sonate
Les très célèbres sonates pour violoncelle et piano complèteront une riche programmation. Le violoncelliste Frédéric Audibert a choisi les sonates n°2 et n°5 qu’il interprètera lui-même. Beethoven jouait de l’alto et du piano mais cela ne l’a pas empêché d’utiliser toutes les ressources du violoncelle, instrument qu’il semblait apprécier et connaissait bien. Il passe même pour avoir été l’inventeur de la sonate pour violoncelle et piano car ni Haydn ni Mozart n’en avait composées.

Comme à chaque édition, en marge des concerts, deux rencontres avec les musiciens sont prévues. Elles auront lieu les mardi et mercredi matin à 11h sur le Parvis du Musée d’archéologie et place Coulet, sous le chapiteau de l’Ecole Nationale Française du Cirque.

Nota bene : En cas d’orage, les concerts se dérouleront dans l’auditorium du Centre Culturel situé à 50 mètres du Musée d’Archéologie

Informations pratiques : Tarif Plein tarif : 15 euros Pass Festival Juillet : 40 euros Gratuit : réservé aux – de 18 ans, étudiants – de 26 ans, demandeur d’emplois ou béné- ficiaires de minima sociaux sur justificatifs en cours de validité.,Réservation par mail
: billetterie@ville-saintraphael.fr Par téléphone : Centre Culturel – service billetterie : 04.98.11.89.00 Au Centre culturel: Du Mardi au samedi de 8h30 à 19h00 . Renseigne- ments Centre Culturel – service billetterie : 04.98.11.89.00

 

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