Ce 15 août, les cloches des églises sonneront à la volée en hommage aux chrétiens d’Orient qui sont persécutés… Deux questions peuvent se poser. Sont-ce les seuls à mériter ce pieux soutien ? Les non-chrétiens n’auraient-ils donc pas d’âme pour mériter une égale compassion ?
Une autre question mérite d’être soulevée : pourquoi choisir cette date inscrite au calendrier de l’église catholique dans un pays où la religion est affaire de conscience personnelle ?
Croire n’est pas un péché. Le contraire non plus. Et depuis 1905, cette « fille aînée de l’église » qu’était la France est passée sous le régime de la séparation juridique des églises et de l’État. Ce sont là les bases de la laïcité.
Alors, messieurs les curés, imams et autre rabbis, ayez à cœur de respecter la foi et la non foi des autres. Et priez en silence pour les campanophobes… C’est ainsi qu’on nomme celles et ceux qui ont peur des cloches !
JL