Brignoles s’offre une accorderie comme lien social

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La cité des Comtes de Provence n’a pas pour habitude d’essuyer les plâtres. La capitale du centre Var aurait même tendance à regarder ce qui se fait ailleurs avant de s’en accommoder. Sauf, en matière de social. Sur ce point, Brignoles a toujours été un exemple. Cela vient certainement du passé, de cette fraternité, cette solidarité qui caractérisait les mineurs. Depuis, des hommes comme François Fil ou des femmes comme Isabelle Toche ont pris le relais et ne manquent jamais d’initiative pour venir en aide aux plus démunis. Le dernier exemple en date est l’Accorderie créée dans le centre-ville. Une idée basée sur l’échange et la coopération née au Québec en 2002, reprise en France en 2011 sous l’égide de la Fondation Macif.

L’accorderie de Brignoles est la première en région PACA. Sa mission est de combattre l’exclusion sociale et l’isolement en renforçant les solidarités et en promouvant la mixité. Ce réseau d’échanges s’appuie sur des principes fondamentaux : Une heure donnée correspond à une heure reçue ; le temps est la seule monnaie d’échange, l’équilibre est indispensable à l’échange qui ne correspond en rien à du bénévolat. Enfin, la structure est prise en charge par les adhérents que l’on nomme : les Accordeurs. Deux d’entre eux, Sylvie Martinon et Jean-Paul Mainguy, nous font part de leur intérêt pour ce nouveau concept après qu’Isabelle Toche, la vice-présidente nous ait expliqué les grands principes.

Alain Revello

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