Vous reprendrez bien un peu de Zic

0

Les Innocents – L’autre Finistère

Com-pren-drais-tu ma belle qu’un jour
fa-ti-gué j’ail-le me bri-ser la voix
une der-nière fois à cent vingt dé-ci-bels
contre un grand châ-tai-gner
d’a-mour pour toi
Trouverais-tu cruel
Que le doigt sur la bouche
Je t’emmène, hors des villes
En un fort, une presqu’île
Oublier nos duels
Nos escarmouches
Nos peurs imbéciles
On irait y attendre
La fin des combats
Jeter aux vers, aux vautours
Tous nos plus beaux discours
Ces mots qu’on rêvait d’entendre
Et qui n’existent pas
Y devenir sourds
Refrain
Il est un es-tuaire à nos fleu-ves de sou-pirs
où l’eau mê-le nos mys-tères et nos bel-les dif-fé-rences
j’y ap-pren-drai à me taire et tes lar-mes re-te-nir
dans cet au-tre Fi-nis-tère aux lon-gues pla-ges de si-len ce
Couplet 1 : (suite)
Trouverais-tu cruel
Que le doigt sur la bouche
Je t’emmène, hors des villes
En un fort, une presqu’île
Oublier nos duels
Nos escarmouches
Nos peurs imbéciles
On irait y attendre
La fin des combats
Jeter aux vers, aux vautours
Tous nos plus beaux discours
Ces mots qu’on rêvait d’entendre
Et qui n’existent pas
Y devenir sourds
Couplet 2 :
Bien sûr on se figure
Que le monde est mal fait
Que les jours nous abiment
Comme de la toile de Nîmes
Qu’entre nous, il y a des murs
Qui jamais ne fissurent
Que même l’air nous opprime
Et puis on s’imagine
Des choses et des choses
Que nos liens c’est l’argile
Des promesses faciles
Sans voir que sous la patine
Du temps, il y a des roses
Des jardins fertiles
Couplet 3 :
Car là-haut dans le ciel
Si un jour je m’en vais
Ce que je voudrais de nous
Emporter avant tout
C’est le sucre, et le miel
Et le peu que l’on sait
N’être qu’à nous

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.