L’affaire grecque tourne au vinaigre. La victoire de Syriza en janvier dernier avait suscité l’espoir d’un tournant européen. Trois mois plus tard, il n’en est rien. Au contraire, la domination des fanatiques de l’austérité semble même renforcée. Notamment parce que la gauche au pouvoir en France, en Italie et en Allemagne – les trois principaux pays de l’Eurozone – a manifestement renoncé à toute ambition de réorienter l’Europe. François Hollande, comme Matteo Renzi et Sigmar Gabriel laissent la main à Wolfgang Schaüble et Angela Merkel pour obliger Alexis Tsipras à choisir entre appliquer, pour l’essentiel, le programme imposé à son prédécesseur par l’ex-troïka ou … Lire l’article de Guillaume Duval pour Alternatives Economiques