Une vague de chaleur touche l’Europe et la France. Cette canicule a pour conséquence pollution de l’air, sécheresse, incendies… Malheureusement cet épisode n’a rien d’exceptionnel car il est dû essentiellement au dérèglement climatique.
Dans notre région, début juillet, c’est plus d’une cinquantaine de départs de feux qui ont été éteints par les pompiers. Le 18 juillet, un incendie à la Montagnette a brûlé 1500 hectares de forêts et 400 personnes ont dû évacuer leur habitation. Les pompiers sont sur le qui-vive depuis le début de l’été et restent mobilisés pour un été à haut risque.Nous tenons à saluer leur engagement et à témoigner notre soutien aux soldats du feu et aux populations impactées par ces incendies.
En tant qu’écologistes, nous déplorons l’inaction politique face au dérèglement climatique. Les conséquences ont été pourtant annoncées depuis des décennies par les scientifiques et auraient pu être anticipées: disparition de la biodiversité, manque d’eau, épisodes climatiques extrêmes à répétition,mais aussi inadaptation de nos modes de vie et de notre technologie, déplacement de population, décès dus à la pollution, à la chaleur…
Nous arrivons au bout d’un système. C’est pourquoi, nous, écologistes, appelons à changer de cap. Les solutions existent et sont connues. Des politiques publiques volontaristes doivent être menées pour accompagner cette transition et notamment les plus fragiles car il s’agit de modifier notre façon de nous déplacer, de consommer, de nous nourrir, de travailler, de nous loger …
Des mesures ont été réfléchies de façon très concrète par la Convention citoyenne pour le climat et selon les dernières conclusions du GIEC peuvent et doivent être rapidement mises en place grâce à une réelle volonté politique. Stop au blabla.
Nous, écologistes, affirmons avec force : il est encore temps d’agir.
Nathalie Morand
porte-parole EELV PACA
